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 Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}

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Kojima H. Kensei
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Kojima H. Kensei


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MessageSujet: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyLun 13 Juin - 15:56

Seireitei - Troisième division - Mardi d'été- Douze heures & quarante quatre minutes.


Il faisait véritablement chaud, et c’était à croire qu’on était dans une fournaise ardente. Les esprits s’égaraient malencontreusement de la réalité du monde spirituel, et tout tournait presqu’au ralenti à la soul society. Certaines langues étaient sèches, complètement pendues à l’air libre, qui lui était presque aride, digne d’une zone désertique à n’en point douter. Les quelques shinigamis qui s’hasardaient à se promener dans les ruelles des différents quartiers du seireitei, cherchaient pour la plupart, une buvette de fortune. Pour d’autres, c’était plutôt la recherche désespérée d’une ombre notable, dans l’optique de pouvoir échapper aux rayons impitoyables, d’un l’astre solaire enragé. Une canicule dévastatrice, et complètement inopportune. Temps où tous les nerfs étaient à vifs. Temps où tous les esprits n’étaient nullement en symbiose. Car en vérité, une nouvelle ère approchait grandement, et les changements n’avaient pas tardées à être rapidement opérées. L’ordre du Gotei 13 était réellement impératif, en auquel cas, équilibre des mondes pouvait correctement se faire. C’est dans cette vision des choses qu’avait été promu capitaine, l’ex officier de la cinquième division. Et, si son humble personne avait été drôlement flattée par une telle promotion, il n’en demeurait pas moins que certains esprits n’étaient favorables à son accession à ce poste aussi controversé. Sosuke Aizen avait marqué les esprits durant un bon moment, et voir un mec sortie de l’ombre le remplacer, ça ne le faisait tellement pas, si je puis dire ainsi. Nonobstant sa trahison et sa mort, beaucoup de personnes l’adulaient encore. Au grand dam du nouveau capitaine qui ne savait plus quoi faire.

C’est d’ailleurs sur ces pensées qu’il se rendit soudainement compte, sous le bruit d’un contingent pas tellement lointain, qu’il se perdait dans l’énorme paperasse qui l’entourait malencontreusement. Pour ses débuts, on pouvait vraiment avouer que ce n’était vraiment pas de bol… Le temps n’arrêtait pas pour autant de passer, et l’heure du déjeuner arrivait à grands pas qui plus est. Tant bien que mal, Kensei de son prénom, s’attelait rapidement à traiter les dossiers, et différentes archives que lui avait laissé son prédécesseur. Pour ne pas vous mentir de manière flagrante, c’était vraiment d’une chiantise absolue pour le malabar, lui qui croyait pouvoir jouir d’un repos bien mérité après cette soudaine nomination. De par ses gestes complètement rapides et précis, il remplissait les fichiers administratifs tel un automate conçu par la douzième division ; et s’il assurait dans cette tâche sensiblement analogique à une sale besogne, c’était bien parce qu’il se tapait de tels dossiers quand il n’était encore que simple officier de la cinquième division. Ce fait provoquait en lui une nostalgie énorme. Nostalgie qui profitait à la sueur sur son corps. Sueur qu’il ne daigna éponger, que lorsqu’une clochette sonna dans sa circonscription. L’heure du déjeuner était enfin arrivée. Non sans entendre des pas assourdissants qui témoignaient d’une faim évidente, ses hommes bravaient ce chaud soleil pour aller rapidement se restaurer dans les différents réfectoires de la cinquième. Et, si Kensei n’avait point le cœur à bouffer, lui voulait profiter de ce moment pour faire autre chose…

C’est sans vraiment attendre qu’un de ses hommes vienne amèrement l’escorter, vers un des réfectoires que le malabar rangea rapidement ses papiers avec un baume au cœur. La révision n’était pas prévue avant le lendemain puisqu’il avait reçu l’invitation de sa famille qui voulait fêter ce récent évènement. Lui-même avait du mal à y croire. Mine de rien, il avait le commandement d’une illustre division du gotei depuis plus d’une semaine. Semaine qui avait pourtant ressemblée à un calvaire. Revoir sa famille ne lui ferait que du bien, et de ce fait, le rendait assez souriant. Prestement donc, il chercha sa nouvelle veste dans le foutoir qui constituait son énorme chambre, et finit par la trouver accroché à une sorte de porte-manteau. Soupirant, et sachant pertinemment son inconscience, il examina minutieusement son haori sous toutes ses coutures dans la pénombre, et finit par l’arborer rapidement sur son shihakusho un brin débraillé. Il l’avait laissé intact, mais songeait à se débarrasser des manches, histoire qu’il soit plus confortable. Quoiqu’il changeât soudainement d’avis, alors qu’il prenait la direction de l’extérieur. Au lieu de la reformer de manière grossière, il fit sortir ses mains des manches, et laissa son haori subtilement accroché à ses épaules. Un look dont il s’éprit immédiatement, bien avant la récupération d’une ombrelle folklorique, sourire léger au coin des lippes. Le temps n’y était pas forcement favorable, mais l’héritier des Kojima ne voulait plus qu’une seule chose : S’évader, et ce par le biais d’une promenade. Même s’il fallait pour cela qu’il brave à son tour ce soleil de plomb. Et, c’est donc après multiples introspections qu’il se résolut à sortir enfin. Le moment n’était plus aux pensées futiles…

C’est lentement qu’on vit Hatake parcourir les ruelles de sa division, quelques minutes plus tard. Ombrelle au dessus de sa tête, et géta aux pieds, il semblait ne pas souffrir de la chaleur, et étonnait même les quelques shinigamis sous sa tutelle, à qui il adressait des sourires francs. Politesse était de mise. Quand bien on ne l’aimait pas encore, chacun s’évertuait de correctement le saluer comme il se devait. Il faisait partie de la division depuis belle lurette après tout. Démarches trop rigoureuses dont il se passerait bien pourtant quelques fois. De sa cadence placide et de son air qui regroupait à la fois sérénité et petite joie, il saluait, encore et encore, jusqu’à déboucher directement dans une rues principale du seireitei. Ce genre de ruelles qui faisait la liaison entre les divisions. De l’endroit où il était arrêté, alors qu’il inspectait visuellement les lieux, Kensei aperçut un semblant de mini parc dans le coin, et s’y rendit. Le coin était parsemé de verdures en tous genres, en plus de quelques bancs publics. Il y vit aussi en son centre une petite fontaine. Endroit que personne n’approchait pourtant. Serait-il réservé aux officiers, et aux nobles ? Une situation plausible, vu qu’il ne connaissait pas parfaitement les recoins de la Troisième division, et ses lisières. Troisième division qu’il avait rejoint sans trop s’en rendre compte. Tenté par une petite pause de sa marche solitaire, il s’y rendit tranquillement, et posa son postérieur sur un banc précis qui était placé sous l’ombre d’un grand cerisier. L’aubaine je ne vous dis pas. Soupirant donc, le grand brun sortit une friandise de sa veste, qu’il s’apprêtait à entamer, quand il sentit une pression spirituelle non anodine… Quelqu’un approchait apparement.
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyMar 14 Juin - 0:24

    Chaleur écrasante, Soleil de plomb et pas le moindre coup de vent ne faisaient assurément pas un très bon ménage, et cette tendance trouvait sa confirmation ce jour-là. Quand l'énorme disque doré, le maître incontesté du ciel, ne trouvait aucune concurrence, celle des nuages rêveurs, il s'en suivait quasiment à coup sûr des séries de chaleurs éprouvantes pour tous les organismes. Le pire était quand le vent refusait sa caresse salvatrice aux infortunés oppressés par le chaud. Chaque arbre était devenue un trésor, chaque maison un paradis et tout ce qui pouvait s'assimiler à du froid était vu comme une bénédiction tout droit descendue du ciel. Les plus fortunés étaient ceux qui possédaient un trancheur d'âmes contrôlant l'air, le vent, la glace ou encore l'eau froide, car ceux-ci pouvaient s'isoler d'une certaine manière de ce four qu'était devenu le sereithei. Les moins chanceux par contre étaient ceux qui s'étaient retrouvés de garde ou de faction, la plupart à patrouiller dans les ruelles ou simplement à monter la garde à l'entrée de leurs divisions respectives. Ceux-là qui, immobiles durant tout leur tour de garde, se retrouvaient pour la plupart en plein soleil, et le fait que les shinigamis portent des kimonos noirs n'arrangeait guère l'affaire. Déjà la quatrième division se retrouvait confrontée à quelques insolations ou coups de chaleur qui avaient mis au tapis quelques personnes. Toute âme vivante fuyait les zones exposées au soleil, courant se réfugier dans les très rares endroits protégés et à l'abri du moindre rayonnement de l'astre. En dépit des apparences pour le moins amusantes, car tout le monde semblait davantage se soucier de son confort plutôt que de son travail, il régnait dans le sereithei la même ambiance de sereine solennité qu'à l'accoutumée. Ceux qui avaient du boulot à effectuer le faisaient sans rechigner, et mettaient un point d'honneur à ce qu'il soit parfaitement accompli, et faisaient leur possible pour ne pas se laisser influencer par ce désagrément monstrueux. Finalement, c'était un moyen comme un autre de se distraire et de possiblement et potentiellement oublier l'écrasante chaleur qui étouffait littéralement le Goteï 13.

    Parmi tout ce bric-à-brac causé par tant de chaud, une seule personne ne semblait réellement guère dérangée par tout cela. Au milieu du bureau du Capitaine de la troisième division, trônait sur le meuble du même nom que la pièce une jeune femme endormie, profondément endormie. Dans le seul endroit qu'elle avait trouvé pour rester au calme, elle s'était assoupie sur son siège, avant de se coucher sur le meuble devant elle, après avoir balancé le peu qu'il y restait dessus d'un mouvement de bras. Sur le flanc, le visage appuyé sur son bras tendu, l'autre ramené contre son ventre, les jambes légèrement repliées contre elle, elle dormait, avec son hakama blanc de capitaine en guise de couverture. En guise de seul son dans la pièce, son souffle profond, régulier, signe d'un grand sommeil, qui se brisa toutefois lorsque deux membres de sa division passèrent sous la fenêtre grande ouverte de la pièce, parlant tellement fort que la dormeuse s'éveilla doucement, s'asseyant sur son séant et s'étirant, le tout accompagné d'un bâillement surprenant de longueur, surtout au vu de la frêle constitution de la jeune femme. Elle ouvrit finalement les yeux, deux saphirs au milieu d'un visage de nacre, tels deux joyaux sombres au milieu d'un blanc éclatant. Elle se leva, et renfila son hakama qui s'était un peu froissé lorsqu'elle dormait. Elle secoua la tête, ses cheveux quasiment indigo voletant partout autour de son visage. Alors qu'elle remettait tout en place, tout ce qu'elle avait foutu par terre avant sa sieste, elle ramassa son petit miroir et se contempla pensivement. Avec un petit sourire, elle alla chercher un petit ruban de satin d'une teinte semblable à celle d'un rubis et se noua une partie de ses cheveux à l'arrière du crâne, ne se laissant que quelques mèches dépasser artistiquement de-ci de-là. Elle bailla à nouveau et s'étira encore. Après quelques courts instants de réflexion, elle décida d'aller faire un tour pour se dégourdir. Consciente de la chaleur, elle alla enfiler un kimono sans manches et quelque peu décolleté, histoire de ne pas mourir de chaud sous d'épaisses couches de tissus, d'autant plus qu'elle devait se trimbaler un manteau en plus du costume traditionnel des shinigamis.

    Saeko sortit rapidement, le bruit de ses pieds nus frottant les parquets de bois l'accompagnant dans son cheminement à travers la division. Oui pieds nus. Contrairement à beaucoup de gens, la capitaine Tsurugi n'appréciait guère se promener en chaussettes à l'intérieur, et préférait de très loin le confort de se traîner les pieds à l'air. Même si on ne pouvait le voir en raison du kimono qui cachait le bas de ses jambes, il était évident au son de ses pas qu'il ne correspondait pas avec le bruissement étouffé des chaussettes sur le sol. Sa démarche souple trahissait de plus une certaine aisance dans les déplacements, se qui se confirmait davantage quand on la regardait de plus près. Une certaine grâce auréolait la capitaine. Elle sourit en réponse à la salutation formelle des deux gardes -trop formelle à son gout-, et les dépassa en leur adressant un petit clin d'oeil amusé. Malgré sa récente nomination au grade de capitaine, elle s'était rapidement trouvée en très bon termes avec quasiment tous les membres de la division, en raison de son ouverture d'esprit et sa perméabilité, en dépit de sa consciencieuse manière à toujours examiner que le travail soit fait, et bien fait. Elle se dirigeait vers l'endroit de la division qu'elle préférait, celui qu'elle avait immédiatement adopté suite à sa prise de fonction; le jardinet ouvert sur l'extérieur. C'était le seul endroit où elle se sente bien, et ce peu importait les circonstances et la météo. Il fut même un jour de pluie où on l'avait cherché une grande partie de l'après midi sans succès, avant de réaliser qu'elle méditait dehors sur la pelouse, appuyée contre le tronc du majestueux cerisier, le maître des lieux. A peine arrivée, Saeko remarqua quasiment immédiatement qu'elle n'était pas seule. Pouvant sembler impressionnant pour n'importe qui d'autre qu'un officier du goteï, cela n'était en réalité pas très dur, surtout au vu de la quantité spirituel qui s'échappait de l'intrus. S'immobilisant tout aussi rapidement, le cerveau encore tout embrumé de sommeil de la capitaine démarra au quart de tour. D'habitude, personne d'autre qu'elle venait ici. Et si ce n'était pas le cas, contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, elle s'en serait rendu compte rapidement la première fois qu'elle s'était rendue dans ce jardin, car les reiatsus laissaient des traces presque indélébiles, et il était aisé de les lire pour qui savait le faire.

    Elle arqua un mince sourcil, prenant une expression à mi chemin entre la surprise et l'incompréhension. S'avançant entre les arbres, elle se rapprocha de l'aura jusqu'à voir celui qui en était l'origine. Vu la taille qu'il faisait assis, il était plus qu'évident qu'il était bien plus grand qu'elle debout. Vêtu également d'un hakama, il put être identifié par réflexe à un capitaine. Un qu'elle ne connaissait que très mal, uniquement de vue (de loin) et de réputation. Un inconnu pour elle, en somme. Malgré sa curiosité qui la poussait à lui demander ce qu'il faisait ici, c'était simplement l'envie de faire connaissance qui la motivait à ce moment-là. D'ordinaire légèrement timide, elle fuyait assez souvent ses lieux préférés s'ils étaient déjà occupés par quelqu'un d'autre, mais c'était cette fois-ci un peu différent. Le petit collier d'argent que portait la capitaine brillait au soleil, alors qu'elle s'approchait de l'homme dont elle ne connaissait ni le visage, ni la voix, ni le nom. Il occupait le seul endroit d'ombre qui soit assez grand pour abriter une silhouette humaine, et Saeko savait très bien qu'il n'était pas installé là pour une autre raison, car elle aurait souhaité faire pareil. Quelque peu contrarié tout de même, elle décida de faire comme si ne rien était. La demoiselle parvint à sa hauteur, ses pieds nus chatouillés par l'herbe ou maltraités par les gravillons que l'on pouvait trouver dans le jardin traditionnel. Malgré leur rang équivalant, elle restait quelque peu intimidée par l'homme, d'autant plus qu'il avait une stature imposante qui augmentait encore ce sentiment. Arrivée à quelques mètres de lui, elle parla enfin, révélant une voix douce et plaisante, mais également un peu tranchante, une voix autoritaire, aussi.

    -Ah tiens, je n'aurais pas pensé trouver quelqu'un d'autre ici. Encore moins quelqu'un qui ne fait guère partie de ma division.

    Elle n'avait pas dit cela sur un ton de reproche, bien au contraire. Elle avait simplement exprimé ses pensées. Sans les cacher ni même se dissimuler derrière l'étiquette que désirait la rencontre entre deux capitaines, deux membres d'une des plus hautes instances de toute la Soul Society. Saeko était coutumière du fait et était également appréciée pour cela; elle exprimait presque toujours ses sentiments et son opinion, même si cela pouvait en déranger certains, c'était un trait de caractère qui lui valait en tout cas le respect et l'affection de ses hommes, c'était bien suffisant pour elle. Mais quant à l'autre capitaine, quelle réaction lui réservait-il ? Cela était une autre histoire dont elle avait le besoin impérieux de connaître la suite.



HRP: Mini-quête bijouterie finie.
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Kojima H. Kensei
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyMar 14 Juin - 21:49

Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} 11811602891583_saeko_2 Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} 110521031055483013 Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} 16660662907086_saeko_23 Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} 110521031116851360


Ce quelqu’un n’était pas n’importe qui. Il le sentait, pour ne pas dire qu’il le savait même. L’énergie spirituelle faisait vite de le situer rapidement et un mince sourire se forma sur ses lèvres qui s’apprêtaient à happer la sucette qu’il avait sorti de sa veste. D’un air à moitié rêveur, il regardait doucement la friandise couleur menthe, pendant que ses oreilles distinguaient le bruit de pas feutrés dans l’herbe sèche du jardin. Une légère brise vint à souffler, occasionnant une sensation de bien être dont il profitait doucement. Une rencontre en perspectives. Une rencontre inévitable s’il ne versait pas immédiatement dans un shunpo bien fait et bluffeur. Car ladite personne à l’aura charismatique se rapprochait inexorablement de sa personne. Une curiosité indéniable animait cet être délicat qui s’approchait au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient lentement. Sans aucun doute. Assurément. Kensei ne passait pas inaperçu pour sur. Il était infiniment moins dense, son réiatsu, mais tout autant immense pour qu’on le repère de loin. Décidément, il lui fallait donc apprendre le camouflage. Ce truc qui lui permettrait de rester tranquille dans son coin. Non pas qu’il n’aimait pas la compagnie, non. Mais seulement qu’en ce jour éprouvant qui plus extrêmement chaud, lui n’avait pas l’envie de subir des remontrances acerbes. Les hommes de sa circonscription finissait de lui appeler chaque jour qui passait, qu’il était proie à de l’animosité pure et dure. Ici, il n’était pas dans sa division, certes. Mais laisser un capitaine profiter de l’ombre d’un quelconque arbre était donc si difficile ? Il ne connaissait rien des nouvelles instances. Non. Puisqu’il n’y avait qu’une seule semaine qu’il avait été officieusement promu nouveau capitaine de la cinquième division ; attendant avec impatience, la cérémonie d’investiture des nouvelles têtes montantes. Les promotions avaient des senteurs exquises de réussites, de victoires sur la vie elle même. Ce dont il se doutait bien. Nonobstant, la victoire, elle, montait à la tête de bon nombre de personnes, saints ou pas saints. L’être spirituel était comme tel quel. Pas bien différent des humains en somme. L’arrogance finissait par le gagner et sans expériences apparentes, la plupart devenaient donc hautains et méprisants. Kensei ne savait pas s’il visait juste mais il était prêt à mettre sa main au feu : La personne qui arrivait prochainement était nouvellement promue, tout comme lui. Ce qu’il espérait grandement, c’était qu’elle ne soit pas comme il le pensait : Désagréable à souhaits. En auquel cas il n’hésiterait pas à demander son reste sans prononcer le moindre petit mot à son égard.

• Je n’aurais jamais pensé atterrir ici moi non plus. Mes pas m’ont guidé, mon postérieur aura eu l’audace de succomber à l’envie de se poser ici. Pardonnez-moi mon intrusion absurde...

Amusant. Tout ceci était véritablement amusant. Même si dans le fond, il avait été sincère le grand brun. Son sourire s’agrandit un peu plus, alors qu’il redressait son ombrelle au dessus de sa tête. Ses tympans avaient capté une expression purement féminine. Une voix douce qui amalgamait malice et sévérité. Une personne dans les normes. Une personne loin d’être désagréable, ma foi. Pour son plus grand plaisir je n’vous l’fais pas dire. Mais son plaisir ne s’arrêta point là. Non non. On aurait pu penser qu’il avait affaire à une vielle moche, sujette à la décrépitude la plus sévère. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’une de ces bimbos qui se pavanait en se donnant l’air bordélique, en se versant complètement dans le pin-up et en essayant chaque jour de se taper tous les mecs du Seireitei. Mais non. Jusque là, l’héritier des Fenyang s’était lourdement et heureusement trompé. Parce ouais, la femme qui lui faisait face était… époustouflante. Ses mirettes de jade s’étaient progressivement étalées sur l’enveloppe charnelle de sa nouvelle compagne d’infortune. P’tain quoi ! Elle était trop bien foutue. C’était pas une capitaine, il aurait directement sauté sur elle comme le premier des mâles en rut. Un truc qui le captivait encore plus. Depuis sa promo’, c’était la première homologue qu’il rencontrait, là, maintenant, par le plus heureux des hasards. Capitaine de la troisième. Division qui était pratiquement collé à la sienne. Relations professionnelles inévitables. Sentiment de bien être qui l’envahissait une énième fois. Elle n’était pas complètement pourrie cette journée, finalement. Parce que d’une manière, ses impressions ne s’arrêtaient pas seulement au haori qu’elle arborait. Ça aurait été trop formel, trop professionnel, lui qui avait l’art de dépasser ces barrières malheureuses et ennuyeuses. Ses impressions ou plutôt ses yeux, s’étaient arrêtés en plein dans son décolleté. Comme quelconque homme viril qui se respectait. Avant d’être capitaine, cette chaleureuse donzelle était femme. Et pas n’importe quelle femme : Gironde à n’en point douter. Il n’y avait qu’à contempler son exubérance mammaire et son bassin plus ou moins large, attestant même d’un fessier irrémédiablement imposant, pour s’en rendre compte véritablement. Des formes où il faut, là où il faut. Légèrement gêné par sa bêtise et son analyse trop libidineuse, Kensei soupira et porta sa sucette à ses lèvres, ses pensées s’égarant encore. Si on comptait le fait qu’elle avait un minois assez beau, profond et la quantité de réiatsu qui émanait de son être, on venait rapidement à conclure qu’elle n’avait rien à envier aux autres femmes. Quoique…

• Mais il semblerait continua-il que ma providence soit gagnante aujourd’hui. Un beau jardin, une charmante personne à mes côtés. Que demander de plus ?

Elle était belle, il était sous le charme, quoi de plus naturel ? Sa phrase était un peu trop théâtrale cependant. Mais tout de même lancée. Et de ce fait donc, lui se permit de sucer sa friandise qui avait un effet rafraichissant, avantageux sous un astre solaire qui ne jurait que par ses rayons chauds et vicieux. La menthe avait toujours ce petit gout glacé qui faisait toute la différence avec les autres parfums. Sans trop s’extasier dessus néanmoins, l’héritier des Kojima finit par lever sa grosse carcasse, non sans ronchonner un peu, l’une de ses mains ayant empoignés son dos. « Itétété… J’deviens vieux avec l’âge moi… » La grande taille lui causait bien de problèmes. Sa colonne vertébrale en pâtissait véritablement. M’enfin, là n’était pas le plus important. Le contraste qui se forma par la suite était… Unique en son genre si je puis le dire ainsi. Lui de très grande taille et elle atteignant à peine son menton. Biscornu je l’avoue moi-même. Même si ici, au seireitei, la taille ne faisait pas forcement la force. C’était infime. C’était riquiqui. Mais il sentait bien qu’elle était un poil plus forte que lui. Ils semblaient avoir le même niveau et heureusement. Malgré l’humilité dont il devait faire preuve sous la vertu de sa division, il aurait été malheureux pour lui de le voir trop en dessous d’une femme. Ca faisait machiste, certes, mais il y avait ces quelques petites vices qu’on ne pouvait extraire du genre humain ou spirituel. Sa sucette d’une main et son ombrelle de l’autre, Kensei, signe de respect qu’il devait à cette femme, s’abaissa légèrement avant de transmettre ses sincères salutations comme se le devait non pas un capitaine, mais un homme issu de la noblesse « Kojima Kensei, nouveau capitaine de la cinquième division, enchantée. Et vous êtes ? » Ceci dit, il n’eut pas été formel. Puisque se traduisait dans sa voix, un certain ton plus ou moins heureux, amusé. Il avait quelqu’un de son niveau et ce quelqu’un semblait être de bonne moralité, de bonne compagnie. Se redressant doucement, il fourra sa sucette dans sa bouche et effectua une grimace en tenant encore une fois son dos « Haaaan… Ca fait mal… » …Le tout surmonté d’une voix plus ou moins lasse. Rapidement par contre, il s’éloigna un peu de la jeune femme de peur de vouloir plonger dans sa poitrine opulente qui l’attirait graduellement et partit lentement vers un arbre dans une démarche plus ou comique, claudicante, sans compter qu’il grattait grassement l’une de ses fesses pour le charme de la scène. Arbre contre lequel il se posa, à même l’herbe, sous l’ombre de son ombrelle étant donné les rayons de soleils qui infiltraient facilement le feuillage au dessus de sa tête…

• Je vous cède la place. C’est sans doute la meilleure du coin. Par contre et si ça ne vous gêne pas, j’aimerais squatter un peu votre beau jardin. Oh, ne vous inquiétez pas. Je resterais calme et silencieux dans mon coin. Loin de moi l’idée de vous gêner…
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyMer 15 Juin - 2:04

    Ce fut, en quelques sortes, avec une certaine plaisante surprise que la jeune capitaine découvrit l'intrus, si tant est qu'on pouvait encore le désigner ainsi. Le regarder de plus près, c'était confirmer l'impression que l'on avait de loin. C'était un solide gaillard, bien bâti et costaud. D'un point de vue purement physique, il aurait presque pu correspondre à l'idéal barbare de la onzième division. Cependant, il y avait quelque chose dans sa dégaine qui laissait penser à un homme bien différent de ces sauvages. Il semblait tout simplement plus raffiné. D'un point de vue féminin, il était qualifiable d'attirant, du moins au premier regard. Il était très différent de ce à quoi s'attendait Saeko de prime abord. Contrairement à la plupart des officiers du goteï, il ne semblait guère arrogant, ni hautain, ni même méprisant. Peut-être qu'il lui manquait les nombreuses années passées à porter le manteau blanc pour devenir ainsi ? Elle n'en savait rien, et espérait pour elle ne pas finir comme ces vieillards irascibles et acariâtres. D'une certaine manière, la modestie était la seule échappatoire à une telle fin, même si bien peu étaient dotés d'une telle vertu, qui se faisait de plus en plus rare, qui plus est, et qui savaient se montrer particulièrement humbles par rapport à leur situation ou leurs pouvoirs. Dans tous les cas, bien peu finissaient intactes ou encore parfaitement intègres, ce qui était quelque peu alarmant. Ainsi, voir un officier de, disons, "normal" lui procurait un certain plaisir. Malgré cette apparence assez séduisante, il semblait quelque peu différent des apparences, du moins, même si son physique semblait en accord avec son caractère, Saeko jugeait possible que ce dernier recelât quelques surprises. Ces quelques doutes furent rapidement balayés par sa première tirade. Jusqu'à sa voix était plaisante, elle aussi. Rien que sa première demi blague avait détendu la jeune capitaine, au point de lui arracher un premier sourire amusé. Visiblement, le chaud n'avait pas altéré la bonne humeur de l'homme qui s'était désigné comme s'appelant Kojima Kensei. A peine plus timide que lui, sans aucun doutes, elle ne s'autorisa tout de même pas de familiarités aussi vite, peut-être pour montrer malgré tout qu'ils ne se connaissaient à peine. En tout les cas, et c'était assez rare pour être souligné, elle semblait enclin à accepter la discussion, alors que son naturel quelque peu introvertie l'aurait poussée à se murer dans le silence. C'était là la preuve que l'effet que le capitaine lui avait fait était plutôt positif, pour le moment du moins. Elle parla à nouveau, un peu plus sûre d'elle qu'auparavant.

    -Je pardonne très volontiers votre intrusion. En toute sincérité je m'attendais à devoir réprimander un shinigami un peu trop entreprenant durant ses heures de repos.

    Elle avait dit cela avec simplicité. En réalité, jamais elle n'aurait réellement chassé celui qui occupait les lieux, mais se serait simplement assurée que sa présence n'était pas inadéquate. Dans le cas présent, elle était réellement intéressée par l'autre capitaine, tout simplement parce qu'elle ne le connaissait pour ainsi dire pas du tout, et aussi parce que leurs divisions étaient, de par leurs spécificités, vouées à beaucoup interagir. Ainsi valait-il mieux dans l'intérêt des deux capitaines que leur relation soit au stricte minimum cordiale et respectueuse. Vu l'état actuel des choses, c'était bien parti. La jeune femme, bien trop polie, et timide, pour remettre à peine à sa place son vis-à-vis, endura de bonne grâce l'examen de sa propre personne. Même si les yeux de Kensei s'étaient montrés un peu trop entreprenants, dirons nous, elle ne pipa mot. A vrai dire, elle était habituée à ce genre de réactions venant de ses collègues masculins. En général, ils avaient leurs cerveaux entre leurs deux cuisses, ce qui était parfois un avantage non négligeable pour la gente féminine quand il s'agissait de les manipuler. Cependant, Saeko réalisait bien que le pauvre homme la détaillait simplement par intérêt, quoi qu'il devait y avoir une pointe de charnel là-derrière. Qu'à cela ne tienne, elle n'allait pas lui en tenir rigueur pour si peu. En sourit à nouveau. Malgré un calme apparent, elle commençait à s'agiter quelque peu. Peut-être l'excitation d'en apprendre un peu plus sur un autre capitaine, ou alors simplement que la perspective d'une distraction lui ferait oublier l'écrasante chaleur de la journée. Elle croisa les bras, sans se rendre compte qu'elle mettait davantage en valeur la courbe un peu aguicheuse de sa poitrine délicieusement arrondie malgré sa relative petite taille. La petite demoiselle s'approcha encore du banc, et ainsi de l'immense carcasse avec qui elle parlait. Il était réellement imposant, mais elle pensa avec amusement que c'était simplement parce qu'elle même était plutôt de petite taille. Kensei était charmeur, qui plus est, ce qui plaisait à la demoiselle. Elle avait toujours apprécié ce genre de comportement, même si chez certains, leurs intentions étaient bien faciles à deviner. Cependant, le masque de la courtoisie et de la flatterie avait toujours fonctionné avec elle, du moment que les intentions étaient honorables.

    Ce ne fut que lorsqu'il se leva qu'elle prit réellement conscience de la gigantesque différence de taille qui les séparait. Malgré cela, elle ne put réprimer un nouveau sourire, elle avait senti qu'elle était à peine plus puissante, à vrai dire pour quasiment rien du tout. Cela se jouait à un cheveux, comme disait le dicton. Contrairement au monde des humains, ce n'était guère la carrure qui faisait le personnage, mais bel et bien le taux d'énergie dite "spirituelle" qu'il pouvait générer et emmagasiner. A ce petit jeu là, c'étaient bien évidemment les officiers qui détenaient la palme, alors que les treize capitaines étaient de très loin les êtres les plus impressionnants que comptait la Soul Society à ce niveau là. C'était ainsi qu'en général, les apparences pouvaient se révéler trompeuses. En homme curieusement galant qu'il était, il ne s'était présenté qu'une fois hissé sur ses deux pieds, ce qui avait arraché un petit rire à la jeune capitaine. Saeko s'inclina presque au même moment que lui, ce qui eut pour effet immédiat de causer une petite rougeur sur les joues lisses de la jeune femme. Détournant vivement la tête, elle alla en direction du banc désormais laissé libre par le gigantesque capitaine de la cinquième division. Avant de s'asseoir toutefois, elle répondit à son alter ego, toujours avec une certaine douceur dans son ton. Ne pas se présenter aurait été malpoli et quelque peu discourtois, si bien qu'elle prit la peine de devancer la dernière réplique de l'homme.

    -Je suis la capitaine de la troisième division, Tsurugi Saeko. Ravie de faire votre connaissance. C'est très aimable à vous de me laisser cette place, merci.

    Elle s'installa en tailleur sur le banc. Un observateur aurait été rapidement saisi par la différence de place qu'occupait Saeko par rapport à l'ancien occupant. Bien plus petit et plus frêle, elle ne remplissait pas aussi bien l'espace que Kensei. Elle put toutefois s'installer à son aise, passant les mains sur son hakama dans une tentative vaine de le défroisser quelque peu. En dépit de son apparente sérénité, elle était troublée, plus qu'elle ne voulait bien le montrer. Ses grands yeux de la teinte du saphir le plus pur suivirent le déplacement du capitaine, muni de son ombrelle. Amusée par l'objet, elle ne put s'empêcher de songer aux femmes de la noblesse de la Soul Society que l'on voyait régulièrement se promener, munies d'ombrelles similaires à celle qu'il portait. Adossé à son arbre, assis sur le sol, il avait l'air d'un artiste à la recherche d'inspiration ou encore à un homme qui volait quelques instants de repos. Dans tous les cas, l'image était évocatrice. Saeko concédait volontiers que par une telle chaleur, il était bien difficile d'envisager autre chose que se poser quelque part en espérant que le chaud finisse pas décroître ou que le vent se lève enfin. Elle tira son arme vers elle, et posa son sabre sur ses jambes croisées. D'habitude, c'était ce moment qu'elle fermait les yeux et qu'elle s'isolait totalement du monde extérieur, plongée avec uniquement l'esprit de son trancheur d'âme en guise de compagnie. Cette fois-ci, elle n'irait pas lui rendre visite, du moins pas immédiatement, et ses yeux d'ordinaire clos étaient posés sur l'autre capitaine, suivant les contours de sa silhouette plusieurs fois afin de graver tous ses détails dans sa mémoire. Connaître les officiers parfaitement était quelque chose d'important aux yeux de Saeko. Elle considérait que se souvenir de tous les officiers, peu importait leur division, était un signe de respect envers eux, et ils en devenaient d'autant plus coopératifs qu'ils avaient le respect de la capitaine. Cela lui avait été parfois utile pour résoudre quelques petits détails épineux dans les affaires de la troisième division. Après quelques secondes de silence, elle hasarda, improvisant à peine ce qu'elle souhaitait dire.

    -Vous savez, pas besoin de forcément être calme et silencieux, à vrai dire j'apprécie avoir de la compagnie, pour une fois. En général, les membres de la division n'osent pas vraiment venir quand je suis seule ici.

    Son regard se perdit quelques instants. Malgré les efforts qu'elle avait fait avec beaucoup de monde au sein de la troisième division, ils restaient effectivement intimidés par la capitaine, et la différence de rang n'arrangeait pour ainsi dire pas les choses. Elle se souvint ensuite d'un détail qui l'avait amusé. Elle ajouta.

    -Ah oui, j'ai peut-être trouvé ce qu'on pourrait demander de plus. Elle accompagna cela d'un nouveau sourire, radieux cette fois-ci. Je ne serais pas du tout contre un léger courant d'air, qu'en pensez-vous ?
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyJeu 16 Juin - 1:02

Un silence s’en suivit tout juste après ses dires. Loin d’être pesant heureusement, car il n’aimait pas ce genre d’ambiance notre grand brun. Plutôt tranquille si je puis dire ainsi puisqu’ici, les yeux avaient remplacés la bouche. Le capitaine de la cinquième division n’avait de cesse de regarder doucement sa collège de la troisième, le tout sous un sourire discret, tranquille. Il aurait été incongru qu’il le fasse seul, n’est-ce pas ? Car elle aussi n’avait de cesse de le dévisager grandement, un peu comme si sa corpulence l’impressionnait ce qui était véritablement plausible. Qui est ce qui n’écarquillait jamais yeux quand on voyait passer cet homme à la corpulence massive ? Pour peu, il aurait versé dans le rire, franchement. C’était toujours cette mine intimidée, hagarde qu’il percevait. La sérénité de la Tsurugi n’était pas à contester, très certainement. Mais l’héritier des Kojima pour sa part, avait depuis belle lurette, réussi à pouvoir lire entre les lignes. Au fur et à mesure que le temps passait donc, il réussissait à comprendre le pourquoi de ce regard presque insistant. Autant que le sien hein ! Le mec n’arrêtait pas de lancer des œillades en directions des grosses masses de chairs qu’elle avait en guises de poitrine. Bien sur, il prenait le plus grand soin de ne plus s’y attarder comme au tout premier moment ou stupéfaction était complètement de mise. C’est vrai quoi ! Combien de femmes peuvent se targuer d’être au service du Gotei en entretenant une telle plastique ? D’autant plus que des nichons comme ça, c’était rare. Trop rare. -Sauf au Rukongai ou il y avait paquet de bordels, mais en bon noble malheureusement, il ne pouvait s’y hasarder qu’une fois en passant et non régulièrement-. Y’en avait masse qui ne s’assumaient pas. Elles préféraient les aplatir à l’aide de multiples bandes en passant pour des hommes. Ce qui était dommage, ma foi. Saeko et quand bien même il ne la connaissait pas encore assez, c’était tout le contraire quoi. Ken’ pouvait l’affirmer haut et fort. Elle ne s’exhibait pas, non. Mais elle assumait entièrement son corps ce qui était honorable pour l’ultime gros satyre qu’il était. Et puis il eut sa phrase qui finissait de le rassurer. Loin des soucis de sa division, il allait pouvoir un tant soit peu se reposer. Ce qui l’étonna par contre dans la phrase de la cheftaine des lieux, c’était la situation selon laquelle les hommes la fuyaient presque. Hein ? La fuir ? Ils n’avaient pas de couilles… ? Non. Apparemment pas. Parce que fuir une bombe pareille, fallait être coincé du zizi quoi. Il y avait p’être ça aussi. Peur de se manger un énorme râteau. P’être qu’elle était aussi casée, va savoir. Ca expliquerait bien des choses. Sinon qu’il y avait aussi sa force et son grade qui forçait respect. Et qui disait respect, disait adieu plan drague. Et ouais ! La vie militaire était dure quand elle était hiérarchisée du tout au tout. Une pensée sur laquelle il s’attardait intérieurement avant de répondre directement à la deuxième phrase de sa compagne d’infortune qu’il avait écoutée d’une oreille quelque peu attentive. Ouais ouais.

• Du vent ? Pourquoi pas. Mais au point où nous sommes, j’pense pas que la météo se montrera clémente. Et malheureusement, mon trancheur d’âme est encore plus bouillant que ce chaud soleil… A moins que vous n’ayez une idée en tête… ?

Parce qu’on sait jamais. Elle pouvait avoir un zanpakutoh de type vent, qui sait. Ajouté au fait qu’elle avait posé son arme sur ses pieds en position de lotus. P’être qu’elle s’apprêtait à faire un truc intéressant, va savoir. Toujours est-il que tant que cela leur était bénéfique, Hatake y adhérerait sans hésitations. En y pensant un peu plus aussi, Kensei se disait que ce soleil n’était pire que l’âme de son zanpah’. Immergé dans de la lave, devant un géant constitué de magma, c’est un peu fort hein. M’enfin, là n’était pas le plus important. Alors qu’il suçait toujours son bonbon plus ou moins rafraichissant, il se rappela qu’il avait plusieurs friandises sur lui. Lentement donc, il cala l’ombrelle contre l’une de ses épaules et utilisa sa main nouvellement libre pour fouiller dans les poches de son shihakusho. Après quelques petites secondes, il trouva une sucette mentholée et n’hésita point à le balancer doucement et de manière courtoise à sa compagne du moment. Le lancée se trouva être un peu trop précis puisque le bonbon lui retomba pile poil dans le décolletée. Inutile alors de décrire la mine du capitaine qui commençait à avoir des sueurs froides intérieurement. Il prit une mine alarmé ponctué par ses yeux grands ouverts, avant de secouer sa main inquisitrice dans tous les seins, un peu affolé. « Pardon pardon pardon !!! Je ne visais pas vos sei… Non ! Enfin vous voyez ce que je voulais dire… » Et puis il finit par soupirer et reporta son attention sur l’herbe en grattant sa chevelure un peu ébouriffée sous une gêne indéniable, complètement visible là. Certes, il était charmeur et plutôt fonceur. Mais là, c’était un peu mal partie. Le rentre dedans, c’était pas son trip, c’était pas son truc, non non. Il ne voyait pas comment s’excuser, le pauvre. Elle aurait été plate, ça passait, mais voilà quoi, quand dame nature est généreuse, elle fait pas dans la dentelle. Malgré ses gros trucs, ça aurait pu glisser et tomber, évitant ainsi tout malentendu qui pourrait naitre à la suite de ce geste un peu hasardeux. Mais non, il avait aussi fallu qu’un collier quelconque vienne jouer de sa partition dans cette partie. La hampe ou plutôt la tige de hampe s’accrocha on ne sait comment au joyau, tandis que le bonbon en lui-même, pendait sa tête vers le creux inexistant entre cette voluptueuse partie sur laquelle je fais un peu trop fixation, moi son narrateur. La journée qu’il pensait plus ou moins rayonnante, commençait à se retransformer en problèmes chiants et continuels. Dire qu’il voulait établir petitement une amitié qui au fil du temps se développerait. Sur les chapeaux de roues, il partait. Dans un mauvais virage en plus. Déplorable, c’était déplorable. Pour peu, il aurait empoigné son faciès en remuant sa tête d’un air plus ou moins dépité. Mais quand on analysait le tableau sous toutes ses coutures, on se rendait compte que Mister Kojima en faisait un peu trop. C’qu’il remarqua lui-même. Aussi se calma t-il rapidement, avant de reporter une face rayonnante vers son interlocutrice. Aussi bien elle assumait son corps, qu’aussi bien, il allait assumer sa bêtise, comme un homme qui se respectait.

« Milles fois désolé. J’espère au moins que la petite sucrerie vous profitera. C’est peut être pas grand-chose et ça parait un peu trop enfantin, mais c’est vraiment bon sous une telle chaleur. » Comme d’habitude, il avait été d’une sincérité singulière. Pour ponctuer un peu la chose, il avait arboré son sourire le plus éclatant, le plus innocent, tout juste avant de reprendre contenance en suçant son bonbon qui finirait bientôt. Reprenant son ombrelle, il la replaça un peu plus correctement de sortes à minimiser les rayons du soleil sur son corps, tout juste avant de commencer à scruter, non pas la beauté de Tsurugi, mais bel et bien celle de son jardin. Il fallait le voir pour le croire. On se croirait d’ailleurs à la sixième division, tant les cerisiers parsemaient le coin. Ses oreilles entendirent des bruits de pas et des voix égayés, avant que ses yeux ne s’enquièrent un court instant d’un groupe de shinigamis qui passaient par là. Rapidement donc, il se replongea dans la contemplation des lieux, avant de soupirer d’aise. « C’est un véritable paradis que vous allez là, soufflait-il doucement. Vous l’entretenez vous-même… ? En tout cas, c'est du tout propre. » Il était trop bien dans l’coin, j’vous assure. Dans une certaine mesure, il enviait véritablement son égale. Fallait peut être qu’il songe à en construire un dans sa propre division. Mais c’était à voir tout ça. Parce qu’avant de songer à quelconque projet bienveillant, il lui fallait régler le problème selon lequel ses hommes ne le saquaient pas. Il lui fallait gagner leur confiance. Et cela passait par du travail harassant, lui qui était plutôt un flemmard de première. Même si au fond de lui, découragement n’était pas tellement de mise. Il relativisait. Doucement. Cependant, il lui fallait du recul et une remise en questions pour bien voir les choses et pouvoir les arranger. C’était un sacré challenge, mais bientôt, il le relèverait haut la main. Tout n’était que questions de temps. Il était patient. Il ne pouvait pas en être autrement. D’ailleurs, ne disait-on pas que patience était chemin d’or dans le monde des humains ? Ouaip’, ils n’avaient pas torts ces gens. Et quand advenait-il pour sa collègue ? Ayant pu l’entendre, on aurait vite dit qu’elle était dans le même cas que Kensei. Mais vendre la peau de l’ours n’était pas chose évidente, aussi fit-il part de son interrogation d’une voix tranquille : « J’espère que le boulot n’est pas trop fatiguant. Vous vous en sortez avec la paperasse et vos hommes depuis votre promotion ? » Pis, c’était toujours bon de connaitre les gens qu’on serait enclin à revoir tôt ou tard. Ça permettait un peu de les cerner tranquillement, tout en ne faisant pas des masses, tout ça quoi…
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyVen 17 Juin - 0:51

    A peine avait-elle fermé les yeux, qu'elle eut une surprise dont elle n'était pas prête de se remettre avant longtemps. Dotée d'un sens de l'humour à quasiment toute épreuve, elle dut user de toute sa détermination pour ne pas éclater de rire. A la place, elle pouffa quelques secondes, le temps pour elle de se remettre les idées au clair. A vrai dire, l'étonnement avait été grand. Elle était en tête à tête avec un autre capitaine, et elle recevait quelque chose en plein dans son décolleté, de quoi être surpris, pour sûr. Elle rouvrit les yeux, dont le bleu se mit à pétiller d'amusement mais aussi, illustrait une certaine envie d'aller provoquer un contact entre sa main et la joue de Kensei avec une force relativement inhumaine. Malgré cela, ce fut avec un certain contentement qu'elle découvrit l'objet qui avait eu l'idée de venir se loger là où il avait atterri. C'était une innocente sucette à la menthe, ou à un parfum se rapprochant. L'ayant deviné grâce à la teinte d'un vert que l'on ne pouvait confondre avec aucun autre, ainsi qu'à l'odeur légère qu'elle dégageait. Comme avec une infinie précaution, elle saisit le petit manche du bout de ses doigts, et le retira doucement de là où il était. La scène devait être cocasse, surtout au vu de la réaction de son homologue. Rougissant de cette situation quelque peu rare, elle regarda longuement le petit bonbon, ne sachant quoi dire. Elle se contenta de rire devant les excuses quasi suppliantes de l'autre capitaine. Pour tout avouer, jamais elle n'aurait pensé qu'elle vivrait telle situation un jour, et si on le lui avait dit, jamais elle ne l'avait cru. Mais peut-être cela faisait-il en quelques sortes le charme de leur rencontre ? Possible. Ceci étant, rencontrer un autre capitaine était toujours un moment particulier, mais celui-ci tournait invariablement vers l'inoubliable. Elle déplia l'emballage de la petite friandise et l'enfourna dans sa bouche. Elle n'était pas habituée à ce genre de petits luxes, si bien qu'elle fut surprise du goût que cela pouvait avoir. Elle était assurément plus sereine que son interlocuteur, qui semblait bien paniqué, et bien désolé, pour le coup.

    -Vous avez l'oeil et la main leste. Constata-t-elle, non sans insérer une pointe de reproche et d'ironie dans ses propos. Vous êtes tout excusé, c'est tellement inattendu que je n'arrive pas à vous en vouloir, heureusement d'ailleurs.

    Peut-être la clémence de Saeko était dûe au fait qu'elle ne le connaissait pour ainsi dire pas, ou peut-être simplement qu'elle n'avait pas envie de se mettre un capitaine à dos à peine était elle devenue elle-même porteuse d'un blanc manteau. Pour ainsi dire, même si la situation paraissait presque anodine, elle était tout de même épineuse, car la jeune femme devait bien réfléchir à sa réaction pour ne pas froisser l'orgueil de Kensei. Malgré cela, elle ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait raison, et que cette chose aussi petite, cette friandise, cela distrayait quelque peu, et atténuait beaucoup l'impression de chaleur. Ce fut la question à propos du jardin qui l'amusa le plus. Avait-elle réellement la tête à jardiner ? Assurément pas, enfin du moins le pensait-elle. Même si elle avait toujours aimé les jardins, elle n'avait jamais eu la main verte, et n'y connaissait strictement rien aux plantes, à part leur parfum et leur degré d'esthétisme. Non, elle n'y connaissait rien. Et c'était très bien ainsi. D'ailleurs, avec ses nombreuses occupations liées à son nouveau rang, jamais elle n'aurait eu le temps de s'en occuper, ce qui aurait été un crève coeur sur tout la ligne, car un jardin négligé signifiait bien souvent un jardin complètement abandonné à la nature, sans rien de bien attirant, quoi que... Et oui, il y avait aussi parfois le problème de ses hommes, qui n'avaient pas encore tout à fait assimilé le changement de capitaine, car chacun avait ses méthodes personnelles, et après ce qu'il s'était passé à la troisième division, c'était dur pour eux de l'oublier. Pour le coup, il ne marquait pas forcément un point. Elle coupa un peu court aux questions, presque trop brusquement, réalisa-t-elle après coup.

    -Non, je ne m'en occupe pas. Je l'ai trouvé tel quel à mon arrivée, et je ne vois jamais personne qui s'en occupe. Je ne fais que profiter de ce don du ciel, si je puis le décrire comme tel. Elle fit un long silence lourd de mélancolie avant de reprendre. J'ai effectivement eu de la peine à m'habituer à mon rôle, surtout que je n'étais qu'officier de seconde zone, avant, mais je pense pouvoir m'en sortir sans trop de problèmes.

    Elle conclut sa tirade sur un sourire radieux. Elle pensait réellement pouvoir remplir ses fonctions, surtout que d'après ce qu'elle avait déjà vécu, seul le plan humain était plus délicat. Se faire apprécier de ses hommes était assez difficile, même si elle était confiante à ce niveau là. Ils n'étaient pas encore habitués à elle, voilà tout. Ce fut alors qu'elle réalisa à quel point elle était égocentrique, et cela causa une nouvelle explosion de rougeur sur son visage. Elle n'avait pour ainsi dire pas adressé une seule question à son interlocuteur, et s'était contentée de répondre sans trop en donner, c'était assez mal élevé, et elle avait honte. Enfin, elle s'en voulait surtout de partir sur de mauvaises bases avec lui, simplement car il était également capitaine, et que l'entente entre eux pourrait s'avérer intéressante pour la suite, mais également importante pour l'unité du goteï dans le future.

    -Et vous dans votre division ? J'ai entendu dire qu'il y avait quelques petits soucis, non ? Enfin rien de trop grave j'espère.

    A peine eut-elle achevé sa phrase que la première réflexion qu'elle se fit était de se traiter de sombre ahurie. Elle se trouvait bête. Sans la moindre discussion et sans intérêt. S'en voulant d'une telle niaiserie, elle tenta de ne plus y penser, et se concentra sur la seule chose qui était en présence suffisante pour la détourner totalement de ces petites médisances sur elle même; la chaleur. Même si c'était un peu moins étouffant que plus tôt, cela n'en restait pas moins très peu commun pour la Soul Society, et encore moins pour elle. Jamais Saeko n'avait eu autant chaud de sa vie, du moins de ce qu'elle pouvait s'en rappeler. D'ailleurs, elle à l'idée de cette chaleur, elle réalisa qu'elle en souffrait, sous son kimono -certes léger-, ainsi que son hakama de capitaine, qui, malgré sa couleur blanche, tenait véritablement chaud. Elle bouillonnait en-dessous. Ainsi, elle décida d'enlever partiellement une couche, en dégageant ses épaules du manteau, et en laissant tomber le dos en arrière pour ouvrir quelque peu. Elle en soupira d'aise et jeta un regard en biais à l'autre capitaine. Elle avait remarqué quelques petits regard aventureux -qui ne lui déplaisaient pas, il fallait l'avouer-, mais elle avait envie de s'amuser un petit peu avec cette situation plus qu'ambigüe. Elle attendait avec une certaine impatience la réaction de Kensei, avec malice mais également beaucoup d'humour. Dans sa tête, elle entendit un rire mesquin résonner, et en devina au timbre de la voix que c'était l'esprit de son trancheur d'âme qui venait lui faire part de son hilarité malsaine l'espace de quelques secondes. Pas réellement perturbée par le fantasque esprit, elle referma les yeux encore une fois, suçant la sucrerie distraitement.
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyVen 17 Juin - 19:44

    A force d’être insistant concernant ses œillades, elle avait fini par le choper, non sans l’excuser heureusement pour toutes les bourdes qu’il commettait. Mais dans un sens, le tout avait été on ne peut plus drôle si l’on comptait les différents rougissements et sourires dont sa compagne d’infortune était proie. Ca prouvait bien ici qu’il n’était pas d’une présence inutile, nan ? Et puis c’était de bon augure quoi. Il s’entendait avec elle, que demander de plus pour une première rencontre ? Il n’avait cependant dit mot concernant son commentaire sur le jardin qui sans doute finirait par vieillir et s’abandonner à l’état naturel. Ce qui pinçait un peu son cœur, alors qu’il n’était point de la division. Ouais, Kensei avait beau ne pas être du coin, mais il s’en serait bien occupé d’un endroit comme celui-ci malgré les travaux que lui incombait son poste de capitaine. Cette tâche n’était en aucun cas insignifiante ou bien même salissante. Au contraire. Avec ce genre d’occupations dont on pouvait en faire un passe-temps, il était clair que l’esprit n’en serait que plus épanoui, plus libéré. Il aimait ça, la nature. Il était sous le charme de ce jardin qui bientôt serait meurtrie par l’abandon. Au point où il soupira, ne pouvant rien faire. Il aurait été bien trop indécent qu’il se propose et s’improvise lui-même jardinier. D’un côté, cela rabaisserait la jeune capitaine à ses côtés. De l’autre, il se disait bien qu’il délaisserait sa propre circonscription au profil d’un endroit aussi beau. Une conclusion qui le laissa perplexe. D’autant plus que d’une manière, Saeko venait de le troubler avec sa toute dernière question. Une certaine tristesse vint à s’emparer automatiquement de lui. Son incompétence en tant que leadeur d’une division était-elle si flagrante au point même où les autres capitaines en avaient eu vent ? C’était pitoyable, vraiment. Il baissa un peu son regard, prit au dépourvu et ne sachant quoi dire. Il n’était pas dans ses principes de mentir, le grand brun. Surtout pas à la gente féminine. Et puis, la situation était déjà au su d’un bon nombre de personnes, alors à quoi bon ? Une énième fois, il soupira longuement, ses prunelles de jade fixées sur l’herbe sur laquelle il avait prit place. Des soucis ? Oh non ! Des problèmes plutôt. Qu’il allait gérer au plus vite, mais qui le marquaient au fer rouge au point de le tarauder à un point inimaginable. Mine de rien et quand bien même il pouvait s’en foutre, l’héritier des Kojima souffrait énormément de cette situation. Être capitaine, c’était d’abord avoir le respect de ses soldats. Là, le respect était là, mais l’amitié et la confiance n’étaient pas encore au beau fixe.

    • Des problèmes majeurs, mais que je réglerais certainement au plus vite… Enfin j’espère…

    Sa voix en avait été légèrement troublé, mais rien de vraiment bien méchant. Kensei était un être comme tous les autres certes, mais il n’était pas question de se laisser aller surtout devant une femme qui pouvait –On ne sait jamais- le traiter de lopette. Dévoiler ses faiblesses n’était pas chose concevable pour qui voulait cerner l’autre. Aussi se décida-t-il à refaire l’un de ses plus beaux sourires. Alors qu’il recommençait à la regarder et à rayonner comme les rayons de cet astre solaire actuellement monstrueux, Salem se figea net en écrasant le reste de son bonbon entre ses dents. C’était quoi ça ?! Son imagination. Ouais ouais, ça devait être ça, sa sale imagination lubrique de toujours. A l’aide de ses deux mains qu’il forma en poings, le capitaine de la cinquième division commença à gratter ses yeux et regarda une nouvelle fois ce qu’il venait de voir auparavant. La même image, persistante, s’inscrit dans son champ de vision et dans son cerveau qui sans doute devait surchauffer. Ouais, c’était la seule raison plausible et il n’en voyait plus d’autres. Le soleil devait taper si fort sa tête qu’il devait penser à un truc pervers. Il n’y avait que ça. Secouant sa tête dans tous les sens comme pour se prouver le contraire de ce qu’il voyait, il s’administration une petite baffe et reporta son attention vers Saeko… Une seconde passa, puis la deuxième et une autre encore… Jusqu’à ce que de ses narines, jaillisse une quantité faramineuse de sang. Dès lors, il s’empoigna le nez en gémissant doucement et commença à faire des quatre pattes, loin de la scène qu’il avait aperçue et qu’il fuyait tel un bébé. Des lèvres pulpeuses et charnues comme un fruit rouge qui happait impudiquement le bonbon... De petites épaules bien dessinées et enfin… L’opulence de sa poitrine qui se distinguait très clairement de son Shihakusho. Elle était… trop belle quoi ! Mais putain, pourquoi lui, hein, pourquoi lui ? Elle n’allait pas prétexter la chaleur si ? N’était ce pas elle qui l’avait surprit en flagrant délit de voyeurisme ? Et voilà qu’elle se dénudait presque là. Non mais c’est sur. Elle le traiterait de pervers. Cependant, il n’en avait cure. Il devait vite se barrer, prétexter un truc, mais rester loin de cette fille, bordel. Voilà ce à quoi était réduit un satyre quand il se tapait un trimestre sans avoir de relations charnelles. Son élévation récente n’avait en rien arrangé la chose. Au point où il se traitait de sombre idiot. Alors qu’il se relevait tant bien que mal après avoir rampé un deux mètres, il cassait le silence brulant d’un timbre plus ou moins agonisant :

    • Je… Je… Je vais… Che... Cher.. Chercher de l’e.. eeea... eau… Oui c’est ça, j’en ai trop be... soin…

    Ouuuuh, le gros menteur. Quoique partiellement, il n’avait pas tellement tort le grand brun. S’il prenait premièrement ses jambes à son cou, il n’en demeurait pas moins qu’il avait aussi besoin d’eau. Il saignait -De perversité- et il faisait chaud. Deux points qu’on ne pouvait ignorer. D’un shunpo alors, il disparut tout simplement du champ de vision de la capitaine de la troisième division et réapparut tout juste derrière l’arbre sous lequel elle était. Sans doute qu’elle devait encore sentir sa présence spirituelle ici, dans le jardin. S’il n’était pas encore allé bien loin, c’était parce qu’il voulait reprendre son souffle, presque acculé contre l’arbre qui le séparait d’elle. Et puis, c’était bien mieux ainsi. Elle ne le verrait donc plus entrain de ramper comme un sale misérable, lui qui devait être capitaine respectable. Alors qu’il respirait bruyamment, plus ou moins choqué par l’image précédente -Pas si véhémente que ça dans le fond- il se redressa de tout son long et vit une autre chose encore plus choquante… Une petite fontaine. Plantée dans ce qui devait être le centre du jardin. Malgré le fort soleil, l’eau coulait encore, inlassablement, allègrement même si je puis dire ainsi. Hohéé… Ce n’était pas un mirage hein… ? Non, ça n’en était pas un. De sa place antérieure, il n’entendait pas l’eau couler, mais ici, il avait une ouïe complètement distincte, claire. Un peu comme un homme désespéré, il laissa tomber son ombrelle et s’y précipita. Très content de sa trouvaille magnifique, Kensei s’hasarda à perdre sa main dans le flot continuel dans l’eau fraiche, tout juste avant de soupirer d’aise. C’était trop le pied. Un peu conscient qu’il souriait comme un gogole sur le coup, il reprit rapidement contenance en regardant autour de lui. Personne dans les environs fort heureusement. Recueillant une petite quantité dans sa main, il la passa sur ses narines ensanglantées qu’il essuya tranquillement. Il fit de même pour toute la surface de son visage, tout juste avant d’aller s’abandonner au bas d’un arbre quelconque, littéralement couché dans l’herbe à l’ombre. Il comprenait mieux pourquoi ses hommes voulaient ne pas l’approcher. Elle était trop canon. Tellement, qu’on avait l’appréhension de vouloir la draguer. Et puis sa poitrine, sa poitrine… Non, il ne devait pas y penser. Le tout était qu’il se casse d’ici ce qui devenait impossible au fur et à mesure des secondes. Une paresse grandiose s’emparait de son corps… Il était cloué au sol à quelques mètres de la fontaine et d’elle… Aussi, fit-il le grand effort de cacher son réiatsu. Comme ça, elle rappliquerait certainement pas…
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyDim 26 Juin - 2:30

    Avec une pointe de regrets, ou quelque autre sentiment similaire, la jeune capitaine se rendit compte que, finalement, Kensei n'était pas très différent des autres hommes. Cela la désolait quelque peu. A vrai dire, elle aurait espéré qu'il soit effectivement pas comme les autres, mais en fin de compte, elle s'était trompée. Sans aller jusqu'à le traiter de pervers ou de quelque chose de similaire, elle songea amèrement que le centre d'intérêt de son homologue n'était guère sa personne, mais une partie ciblée de sa personne, à un niveau très précis. Saeko soupira. Sans pouvoir réellement lui en vouloir, elle s'en voulait surtout d'avoir joué contre lui avec ses oeillades trop insistantes. Peut-être avait-elle fait une erreur gigantesque. N'ayant sur le moment pas réalisé la portée de ses actes, elle s'en rendait compte et s'en mordait les doigts. En quelques sortes, elle avait agi de manière à lui faire comprendre qu'elle l'avait compris, et qu'elle n'était pas dupe. Cependant, c'était toujours délicat de remettre un mâle à sa place, et elle en avait encore une fois fait l'expérience. Presque immobile, le regard se projetant au milieu du ciel bleu dénué de nuages, elle resta là à réfléchir quelques instants. Comment se rattraper ? Elle ne considérait pas ses actes comme une erreur, mais plutôt comme excessifs, et sûrement pas assez réfléchis. Elle avait agi presque par instinct, et sans le moindre tact. D'une certaine manière, elle comprenait la réaction de l'autre capitaine bien que cela lui soit terriblement désagréable. Elle fronça les sourcils, qui se rejoignirent presque l'un et l'autre, signe évident des troubles qui assaillaient la capitaine à ce moment précis. Finalement, ce fut la gentillesse qui la fit agir.

    Avec une vivacité bien peu commune, elle sauta du banc, abandonnant là son blanc manteau. Vu qu'il ne lui servait pour ainsi dire plus à rien, elle le laissait là, et reviendrait le chercher plus tard, si elle n'oubliait pas. Au pire, un membre de sa division viendrait lui le ramener le lendemain. Après avoir passé un certain temps à rêvasser, il était clair qu'elle avait pris un certain retard sur Kensei, dont la fuite effrénée l'avait conduit à dissimuler presque totalement son énergie spirituelle, à tel point que même Saeko ne la discerna pas. D'un éclair, elle se retrouva à l'opposé du jardin, là d'où elle étaient venue plus tôt dans l'après-midi. Rien. Une fraction de seconde plus tard, elle se trouvait au niveau du portail d'entrée de la division. Rien non plus. Les deux grands yeux saphir exprimaient autant de frustration que de dépit. Par son chemin fait à toute hâte, elle avait traversé le territoire de la division dans le sens de la longueur, et ses sens avaient pu sonder toutes les énergies alentours. Elle aurait pu localiser Kensei, elle aurait du le trouver. Une fois encore, elle s'arrêta totalement. Elle s'interrogea sur ce qui lui plaisait chez Kensei. Elle n'aurait pas trop su quoi répondre si c'était un tierce qui lui avait posé la question, mais il était clair pour elle qu'elle avait aimé sa spontanéité presque enfantine, et cette manière de s'excuser presque immédiatement après avoir agi. C'était quelque chose qui l'avait beaucoup touché, pour elle qui était plus crainte et respectée qu'aimée. En fait, il avait été le seul à lui avoir manifesté autre chose comme sentiment depuis longtemps. Et même si cela avait été quelque peu gênant, elle avait tout de même apprécié.

    Elle hésita à revenir sur ses pas et l'appeler. Mais elle n'osa pas. Simplement parce que cela lui rappelait trop l'image de l'amante criant après son amant qui s'était enfui à la faveur de la nuit. A cette pensée, elle rougit encore et secoua la tête. Pourquoi diable pensait-elle à une chose pareille ? Elle fit marche arrière, et retourna au chemin qui menait à ses quartiers personnels. Agilement, elle sauta sur le toit, et scruta les environs. Pas de traces du fuyard. Quelque peu attristée, elle décida d'aller dans le seul endroit où elle n'aurait jamais pensé qu'il serait; le jardin. Les sourcils froncés, signe évident du conflit intérieur qui la déchirait, elle avançait lentement, ses pieds nus évitant à chaque fois au dernier moment les divers petits obstacles qui parsemaient leur chemin. Et ce fut à sa grande surprise, par le plus grand des hasards et avec la chance -ou malchance, selon le point de vue- qu'elle le retrouva, affalé devant la fontaine. Malgré l'immense sourire qui fendait son visage séduisant, celui-ci se teinta de la couleur des pivoines, d'un rouge de la pointe du menton jusqu'à la racine de ses cheveux indigo. Elle ne portait pour ainsi dire une tenue qui défiait toute décence, surtout pour une capitaine. Sans son shihakusho, elle n'était vêtue que de son très léger kimono noir sans manches et doté d'un décolleté presque vulgaire. Presque par réflexe, elle porta une main à sa poitrine. Par rapport à tout à l'heure, elle avait changé d'attitude d'une manière flagrante, comme si elle voulait obtenir une rédemption. Presque timidement, elle demanda d'une voix teintée d'une certaine gêne.

    -Comment vous sentez vous ? J'ai cru comprendre que vous aviez besoin d'eau ? Trop chaud ? Elle réfléchit un court instant, cherchant ce qui aurait pu gêner autant son homologue. Enfin, elle faisait hypocritement semblant, puisqu'elle savait parfaitement de quoi il en retournait. Je suis navrée pour tout à l'heure, c'était une mauvaise plaisanterie. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop

    Pour la première fois de la curieuse entrevue, elle avait parlé avec sincérité. Une sincérité réellement surprenante. Sa rougeur s'estompait quelque peu, mais illustrait bien la situation délicate dans laquelle elle se trouvait actuellement. Elle se sentait incapable de se faire pardonner, car si l'homme avait une fierté plus grande que ce qu'elle aurait imaginé, il se vengerait à coup sûr. Elle espérait que ce ne serait pas le cas avec Kensei, même si les apparences pouvaient se révéler trompeuses, il ne semblait pas faire partie de ces rancuniers là. Malgré cela, elle sourit. Il avait vraiment l'air de sortir d'une épreuve éprouvante. Il semblait hagard et épuisé, desséché et un peu désabusé. Malgré sa carrure fort impressionnante, il semblait s'être flétri sous le soleil -et le charme de Saeko-. Avec amabilité, elle demanda finalement.

    -Et si jamais, aurais-je un moyen de me rattraper ?
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyJeu 30 Juin - 11:29

    Paresse quand tu nous tiens… Voilà que maintenant, Kensei n’avait plus du tout l’envie de décoller sa grosse carcasse de l’herbe chatoyante de ce jardin si beau et si attrayant. Ses membres ne répondaient même plus aux mouvements qu’il voulait exécuter. Il était bien faible à ce moment là. Tellement faible d’ailleurs, qu’on aurait bien pu le comparer à une quelconque aiguille irrémédiablement collé à un aimant vicieux. Le coin n’était mal vous savez. Il ne rebutait pas notre personnage. Ni sa maitresse en y pensant. Mais elle, c’était LE problème en quelque sorte quoi. Il n’avait pas envie de bêtises. Et là, faut dire qu’elle l’avait presque incité à faire une bourde et une très grosse bourde. Il revoyait encore l’image trotter au ralenti dans son esprit foncièrement lubrique. Image qu’il s’efforça de chasser vite fait bien fait après avoir secoué sa tête plusieurs fois dans tous les sens. Il ne fallait pas, il ne fallait pas qu’il pense à ces trucs. Aussi était-il impératif qu’il se lève et qu’il se casse. Mais se lever… C’était trop demander à Kensei, vraiment. Il se sentait bien, là, couché à même l’herbe et humant les saveurs exotiques de ce petit paradis spirituel. Aussi, faut dire qu’il était dans la mouise totale. Restait plus qu’à faire quelques pas et elle le choppait grassement couché sur son territoire. D’une autre manière, disons-le ainsi, ce n’était pas d’une évidence flagrante de le retrouver. Parce que pour passer pro dans le camouflage, Kensei, c’était un as parmi les as. Normalement, il ne devait pas avoir de soucis à se faire. Normalement. Cependant, il n’avait pas affaire à un débutant lui, oh que non. Une capitaine du gotei. Une vraie. Et plus forte que lui qui plus est. La Saeko, il ne voyait aucun défaut en elle. Du peu qu’il savait d’elle en tout cas, ce qui se limitait à leur petite discussion. Mais trop d’éloges tuant l’éloge, il y arrêta d’y penser et se focalisa sur son éloignement. Apparemment découragée, elle avait du partir loin, histoire de se divertir ailleurs. Elle n’avait pas tort en même temps. Lui pouvait souffler tranquillement maintenant pour sa part. Un sourire naissait sur son visage assuré. L’arbre lui procurait une ombre notable. Ses paupières devenaient lourdes. Morphée était de la partie. Et l’héritier des Kojima se laissait dompter volontiers. Il plongea grave dans le sommeil, dormant à poings fermés. Quelques instants plus tard cependant, vint une voix. Une voix tranquille qui lui était adressée. Une voix qui le réveillait comme le ferait une gentille maman avec son bébé…

    Quelle ne fut donc pas la difficulté avec laquelle il redressa son torse. Il était dans les vapes là. Et qui est-ce qui pouvait bien le réveiller actuellement ? Il ne le savait pas trop, se croyant actuellement et toujours dans son appartement. Mais quelques bruissements vinrent à troubler son ouïe alors qu’il grattait ses yeux de ses poings comme un petit enfant qui se réveillait à peine. Ses yeux endormis et flous balayèrent une première fois la scène. Pour ainsi dire, la première phrase, il ne l’avait du tout pas capté. Il savait seulement que quelqu’un était près de lui, puisque l’ayant réveillé. Clignant plusieurs fois des paupières en rétablissant plus ou moins sa vue, Kensei eu une deuxième fois ouïe d’une voix féminine. Il s’étonna brusquement de se voir dans un jardin, avant que tout ne lui revienne d’un seul déclic. Putain ! Ne lui dites pas que… Qu’elle… Son visage marqué par des traces et quelques herbes nichées dans sa chevelure, se retourna doucement à côté de lui où il percevait clairement un réiatsu qui ne lui était plus inconnu. Ses yeux rougis par le sommeil contemplèrent malencontreusement et une nouvelle fois la maitresse des lieux. A la seconde qui suivit son regard sur elle, il aurait du tomber dans les pommes tout en saignant abondamment des narines. Mais maintenant, faut dire qu’il était plus ou moins habitué à la voir quoi. Le coup de foudre, c’est toujours explosif. Mais à la longue, plus aussi bluffant que le premier regard comme on dit. Surtout que le sien était essentiellement lubrique. Quoique. Et puis, il finit par soupirer en portant ses prunelles vers l’herbe entre ses deux cuisses. Il délogea doucement les petites feuilles dans sa chevelure et se tira complètement avant de bailler largement. Son corps respirait paresse, fatigue. On avait d’ailleurs l’impression que de petites poches de cernes se formaient sous ses yeux. Bah ça, c’était du tout beau. L’air débraillé, les cheveux dans un capharnaüm incroyable, les yeux rougis et maintenant quelques cernes. Comment qu’il devait être laid et ridicule devant elle. M’enfin, y’avait du contraste pour sur. Lui, abominable comme pas deux et elle, beauté fatale. Parce que ouais, sa beauté ressortait plus actuellement. Son pauvre avant-bras ne camouflait rien pour ainsi dire. Elle aurait eu de petits seins, sans doute qu’elle aurait réussi à le faire, mais là, c’était tout simplement pas possible quoi. Sa tentative était donc vaine. Même si plus sexy comme ça, elle semblait ne plus trop ébranler notre cher capitaine de la cinquième qui lui, regardait dans le vide, l’air presque dépité…

    • Vous n’avez pas à vous en faire. C’est moi le fautif. J’ai été bien trop insistant et j’aurais pas du… D’ailleurs, vous n’avez rien à racheter. Ça m’aura appris quelque chose aujourd’hui.

    Sa voix était extrêmement pâteuse et il du racler sa gorge à la suite de sa phrase qui sonnait nonchalance. Presque. Ses dires étaient tout à fait exacts. Le seul ici qui était en tord, c’était bel et bien lui et elle n’avait donc pas à s’excuser. Maintenant que tout était dit, fallait peut être qu’il songe à se casser nan ? Surtout que sa fatigue jouait un rôle fondamental dans son flegmatisme actuel. Parce ouais, s’il ne s’était pas enflammé par toute la chair qu’elle avait dévoilée volontairement ou involontairement, c’était bien parce qu’il avait trop la flemme. Comme si elle et lui faisaient qu’un être. L’autre problème qui se posait également, c’était aussi bouger son corps. Quand on avait un soleil qui cuisait instantanément n’importe quelle chose, les probabilités pour qu’il décolle les fesses de cet endroit étaient de… 0 % ? Ouais, juste. Cloué ici pour le restant de l’aprem peut être. C’était à voir. M’enfin. Il fouilla sa veste par la suite, avant de trouver par chance, une clope qu’il emprisonna directement entre ses lèvres. Il se fouilla encore une fois et trouva heureusement un briquet, faute de son zanpakutoh qu’il usait pour tout ce qui nécessitait du feu. L’allumant tout en adossant son torse contre le tronc de l’arbre derrière lui, il tira une première taffe et l’expira lentement tout en la savourant agréablement. Un semblant de sourire se scotcha à son faciès alors qu’il retrouvait son humeur habituel après un réveil plus ou moins délicat. « Ça ne vous gêne pas si on met de côté le vouvoiement ? Les formalités et tout ça, c’est lassant à longue… » Un ton on ne peut plus mur, un sourire tranquille, le regard assuré sur son faciès et non sur ses nichons qu’il évitait soigneusement de reluquer désormais. S’ils voulaient mieux se connaitre, le mieux était de passer sur tous ces protocoles plus lassants les uns que les autres. Il ne voulait point la brusquer, mais tôt c’était, mieux ce serait. C’était pas si mal dans le fond. Tapotant son mégot pour désincruster la cendre du bout de sa cigarette, il finit par prendre une deuxième latte en regrettant un peu de saké quoi. Le grand absent de son bonheur actuel, lui qui avait une clope, une bien belle compagnie et un endroit calme comme il les aime. Ouais. D’un côté, c’était presque le pied. Et au lieu de la draguer, il pouvait plutôt miser sur l’amitié. C’était tout aussi intéressant quand on y pensait. Il avait combien d’amis du côté des femmes déjà… ? Ah bah voilà…

    • Et puis p’être qu’il serait préférable que tu récupères ton haori. Tu ne tiendras pas comme ça et mes yeux aussi pour tout te dire, lui avait-il dit sous un sourire franc et sous une phrase douce qui sonnait plus le conseil plutôt que la réprobation. Tiens ! Il l’avait déjà tutoyé ? Ah bah tant pis.
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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptySam 2 Juil - 2:24

    Au moins l'avait-elle retrouvé. Malgré les quelques changements troublants dans son comportement, la jeune capitaine avait pu remettre la main sur son homologue, ce qui la réjouissait. Après une rencontre aussi explosif, il était clair que repartir sur des bases moins énergiques et plus solides était la bonne solution, mais aussi la moins gênante pour les deux partis. Cela la rassurait qu'il ne lui veuille pas, car beaucoup auraient gravé cette presque insulte dans le livre de la vengeance, et auraient préservé cette rancune jusqu'à ce qu'ils puissent réaliser leur vendetta. Cependant, cela ne semblait guère être le cas de Kensei, ce qui soulagea Saeko d'une crainte qui s'était avérée infondée. Le fait de l'avoir retrouvé ainsi, le nez dans le gazon, étalé presque à ses pieds était une scène très comique, et aurait probablement ravi un peintre, qui se serait hâté d'immortaliser la scène, car réellement, il y avait une sorte d'attrait particulier dans une telle pose. Oui, il y avait quelque chose de sensuel, aussi surprenant que cela puisse paraître. Au premier regard, il aurait pu s'agir d'un rendez-vous entre deux capitaines, mais Saeko s'était vite rendue compte de quelque chose de capital, outre le protocole, elle pouvait y gagner un ami, de bonnes relations avec une autre division, un partenaire d'entraînement ou pourquoi pas un rival, et éventuellement un amant, même si elle chassa bien vite cette dernière pensée terriblement charnelle -mais tentante, il est vrai- de sa tête. Elle fit un effort énorme pour éradiquer toutes ces idées à tendances érotiques de son esprit, et y parvint au pris de quelques secondes d'activité cérébrale qui aurait fait éclater la tête de plus d'un.

    A moitié estourbie par tant d'efforts, elle vacilla un peu sur ses pieds. Cela ne que quelques fractions de secondes, mais peut-être juste assez longtemps pour que son égal le remarque. Malgré toute la puissance qu'elle possédait, elle restait une jeune femme relativement frêle et fragile, et tant de chaleur l'affectait énormément, bien plus qu'elle ne voulait bien le montrer, en plus, quelque chose supplémentaire la perturbait d'autant voir même plus. Elle sourit néanmoins à la vue de Kensei, qui avait relevé son immense carcasse. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il lui demanda si elle était d'accord qu'ils mettent de côté les politesses et le protocole. Presque aussi rapidement que la question était venue, son homologue avait détruit les barrières de la distance habituelle du langage, et affichait clairement ses intentions de fraterniser, ce qui déstabilisa au moins autant Saeko que cela lui plut. Elle avait senti un imperceptible changement d'attitude, très subtil. De voyeur il était passé à séduisant, par sa maturité sensiblement affichée et par son air de sagesse emplie de confiance en soi. Elle plissa un peu le nez quand il s'alluma sa cigarette, car elle n'appréciait guère l'odeur de la fumée, mais vu qu'ils étaient dans un jardin, cela n'était pas très important. Malgré tout, elle sourit. Fumer une cigarette donnait au capitaine de la cinquième division l'air d'un aventurier, ce qui amusa quelque peu Saeko. Elle était en plus soulagée d'être excusée, et s'autorisa un petit soupire avant d'écouter la dernière phrase de son vis-à-vis.

    -Oui, je vais retourner le chercher, vous...tu as raison. Elle concéda, mais ajouta avec un air taquin. Mais tu es sûr que tes yeux ne préfèrent pas que ce haori soit absent ?

    Accompagnée d'un éclat de rire, elle disparut soudainement, sans le moindre bruit, et réapparut exactement au même endroit une fraction de secondes plus tard, son haori nonchalamment jeté sur ses épaules. Son sourire ne s'était pas enfui de son visage, et l'illuminait gracieusement. Un peu à l'image des fleurs qui parsemaient ce magnifique jardin, elle s'épanouissait, dans un tel environnement et avec telle compagnie. Déjà, la chaleur se faisait oublier, autant par le déclin du soleil que par la distraction et l'excitation que lui procurait la perspective d'une conversation qu'elle espérait passionnante. Elle s'assit en tailleur, en face de son homologue, et posa son arme sur le sol, à son côté droit. Elle enfila son haori souplement, avec une économie de mouvement calculée. De ses grands yeux saphir, elle dévisageait Kensei, silencieuse dans un premier temps. Elle posa ses mains sur ses cuisses, à plat, pliant légèrement les bras pour que la position ne soit pas trop inconfortable. Son visage exprimait une certaine sérénité ainsi qu'une tranquillité extraordinaire. Là où le capitaine véhiculait une certaine décontraction et un aspect plus posé, elle semblait harmonieuse et pacifique, des nuances terriblement semblables mais aussi très différentes les unes des autres. Après quelques trop longues minutes de silence, elle s'autorisa enfin à parler, après avoir totalement évacué les dernières parcelles de gêne qu'elle ressentait. Malgré la vitesse à laquelle évoluait leur relation, elle ne devait pas oublier qu'elle le rencontrait pour la première fois, et sa prudence l'incitait à ne pas brûler les étapes trop rapidement.

    -Je me posais une question quelque peu indiscrète. T'a-t-on expliqué les critères qui ont fait que l'on t'a nommé capitaine ? Apparemment, le commandant avait des ambitions en nommant de nouveaux capitaine, nous deux plus celui de la douzième...

    Il s'agissait là d'un sujet qui lui tenait à coeur, c'était pour cela qu'elle s'était exprimée avec mesure et un certain tact. Elle cherchait à comprendre ce qui avait poussé un esprit aussi remarquable que celui du nouveau commandant à choisir aussi rapidement des nouveaux capitaines, très jeunes -pour des shinigamis, en tout cas- comme nouveaux officiers. Elle supposait qu'outre les capacités et la quantité de reiatsu, il devait y avoir une raison plus profonde là derrière, sauf qu'elle n'arrivait pas à deviner quelle était-elle. Elle retourna son attention vers Kensei. Avec sa clope au bec, il avait réellement une dégaine particulière, vaguement blasée. Toutefois, ce n'était pas cela qui était au coeur de ses interrogations. A ce moment, elle se demandait pourquoi Kensei était resté, quels étaient ses buts et ce qu'il comptait faire avec elle. Malgré tous les -vains- efforts qu'elle faisait pour chasser toutes ces questions gravitant autour du capitaine, elle n'y parvenait pas. Elle fronça les sourcils avant de poursuivre.

    -D'ailleurs, il semblerait qu'il n'y ait pas qu'au niveau des capitaines qu'il y a eu des changements...C'est réellement toute l'organisation des divisions qui change...Tout ça est curieux. Enfin bref. Je crois pas que ça soit réellement l'endroit et le moment pour parler de ça.

    La seule chose qui lui importait, c'était de profiter de l'instant présent. De profiter du tête à tête mais aussi du jardin et du beau temps, même si la chaleur était toujours écrasante, elle était rendue agréable par la présence des arbres qui dispensaient un peu d'ombre bienvenue, ainsi que par la fraîcheur communiquée par les plantes. Oui, elle voulait réellement profiter de ce moment.


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MessageSujet: Re: Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko}   Première rencontre ; Sous la dureté du soleil ardent {Tsurugi Saeko} EmptyMer 6 Juil - 1:46

    Kensei avait sourit lorsqu’elle l’avait écouté et tutoyé à son tour. Mais un gros nerf apparut soudainement sur son front et commença à palpiter nerveusement pendant la fraction où elle disparut du coin, le tout sous un rougissement violent. Putain quoi ! Dire que d’un côté, elle n’avait pas vraiment tort. C’était bête que de lui avoir proposé de récupérer son haori non ? Ouais mais bon, c’était mieux ainsi en même temps quoi. Sans quoi, il allait finir par lui sauter dessus, ce qui bien évidemment n’aura pas été en accord avec l’éthique. D’autant plus qu’il allait se prendre la raclée de sa vie, le pauvre. Il sentait clairement qu’il n’était que sensiblement de taille à la contrer. Et ça promettait s’il osait la toucher. Surtout qu’on n’était pas dans le coin approprié pour ce genre de choses. M’enfin, l’idée, elle s’envola vite fait bien fait comme sa taffe tirée, lorsque mademoiselle réapparut rapidement. Kensei avait bien vu la petite moue qu’elle avait faite lorsqu’il avait allumé sa clope, alors, précaution était maintenant de mise. Il ne voulait surtout pas la gêner surtout qu’elle était là, dans son élément, soit le jardin de la troisième division. S’il devait prendre ses aises, ce serait après elle, comme un vrai gentleman, ce mot qu’aimait utiliser les humains pour qualifier un homme noble aux airs maniérés. Aussi était-il resté dans son mutisme. Du temps s’écoula, tandis qu’il restait cantonné dans son silence en profitant de sa clope, les yeux fermés. Ce n’était plus à lui de faire la conversation, mais bien à elle. Chose qu’elle fit en brisant le silence qui lui, s’était installé en maitre entre les deux êtres. Ses premières questions le laissèrent un peu perplexes. Elle avait changé de sujet du tout au tout, ce qui avait eu l’art de le décontenancer un bon moment. Au point même où le capitaine avait ouvert lentement ses yeux sur elle, malgré le voile de fumée devant lui. Voyant qu’elle n’était pas encore arrivée au bout de ses idées, Kensei referma les yeux et la laissa continuer jusqu’à sourire lorsqu’elle tenta de se raviser. Faut dire que pour lui, c’était un brin cocasse tout ça. Mais sur le moment présent, il n’avait dit mot. Il continuait de fumer, l’air réfléchi, cherchant que dire, surtout que le sujet en questions était un poil sensible. Et puis haussant ses épaules, il passa une main lasse dans sa chevelure et se mit à sourire de nouveau. Continuer sur la base du feeling sans trop prévoir, c’était pas plus mal, dirons nous.

    • C’est bien que tu ais soulevée le sujet et puis tôt ou tard, on allait finir par en parler. C’était presque inévitable. Tu veux mon avis ? Ben, franchement et pour tout te dire, j’en ai aucun. Et je ne vois pas pourquoi s’alarmer, vraiment. Le nouveau commandant à ses raisons et la force des choses le pousse à agir de la sorte. Une armée ne peut pas rester immuable, aussi, alors bon…

    Kyouraku Shinsui… L’un des mecs les plus bizarres que Kensei n’ait jamais eu à rencontrer. Son charisme l’impressionnait autant que son comportement. En fait, il voyait en ce mec, un grand frère, étant donné les similitudes flagrantes qu’ils avaient en commun ; à savoir, le glandage, l’alcool et surtout LES FEMMES. On aurait dit des jumeaux, ouaip. D’ailleurs et jusqu’ici, l’héritier des Kojima ne s’était toujours pas posé la question de son grade récent. Et il s’en foutait franchement. Seuls ses efforts avaient payé, ni plus, ni moins. Même si et pourrait-on le dire, son statut de noble avait joué gros dans l’affaire. M’enfin. Tirant un dernier coup de sa cigarette, il écrasa le mégot sur l’une des écorce de l’arbre sur lequel il était, avant de jeter le mégot un plus loin. Et puis petit soupir. Et si le loustic qu’il avait comme commandant l’avait prise non pas seulement pour sa force mais aussi pour la plastique qu’elle présentait ? Dans son esprit, il se tordait de rire à l’idée loufoque qu’il venait d’engendrer, là, comme ça, sur la Saeko. Quoiqu’extérieurement, il avait croisé ses bras sur son torse musclé en essayant de camoufler au maximum, la grimace qui naissait sur son visage et qui trahissait ouvertement son envie de péter de rire. Il finit par soulever une petite branche pas très loin de lui et se mettait à jouer avec d’un air on ne peut plus pensif. « De toute façon, on en saura un peu plus à la prochaine réunion des capitaines. Ça te laissera le temps de cerner un peu ce qui te tracasse actuellement. » Pour sur. Et puis p’être bien que la neutralité de Kensei s’en verrait totalement ébranlé. C’était à voir tout ça. Même s’il en doutait fermement, le grand brun. Et puis, tous étaient arrivés à un point de non retour. Comme quoi, il s’demandait même ce qui se serait passé s’il avait refusé le poste qu’on lui avait proposé il y a quelques temps de cela. Il s’y voyait encore, entrain d’affronter un autre capitaine du Gotei 13, le tout sous le regard de trois autres capitaines qui attestèrent qu’il était suffisamment puissant et mur pour le poste. Comme quoi, ce n’était pas forcement une carcasse finie. Et puis une chose le taraudait toujours. C’était l’animosité que lui portaient ses hommes. A la fois minime et sérieux, le problème en lui-même lui faisait oublier qu’il était maintenant l’un des hommes les plus puissants de ce monde spirituel. Tout un honneur en gros…

    • Et puis je t’avouerais aussi que les problèmes internes de ma division ont beaucoup joué ces temps-ci. Tu es l’une des premières personnes avec qui j’ai une conversation franche depuis mon grade. Et ça, ça fait franchement plaisir.

    L’héritier des Kojima après sa phrase qui respirait pleinement une franchise absolue, commença à sourire. Mais à peine lui souriait-il qu’il se leva de sa place en commençant à s’épousseter tranquillement, sans savoir où il avait eu l’inspiration divine pour ce faire. Haussant les épaules, il réajusta son haori et se décala un peu de la capitaine. S’il se levait, ce n’était non pas pour partir, du moins pour le moment, mais pour éviter soigneusement qu’advienne une quelconque bêtise. Elle avait beau avoir reporté son haori, mais toujours était-il qu’il n’y avait pas de manches, sans compter qu’on voyait toujours autant son décolleté plongeant et pour le moins tremblant. Regarder encore dedans ? Non merci, sans façon, et il avait assez donné comme ça. Avec tout ce qu’elle avait pu lui faire subir, il décidait intérieurement, là, maintenant, de se taper une des belles filles de sa division, une fois arrivé au bercail. Ça s’rait pas bien difficile. Mais pour l’heure, il lui fallait jouer simultanément et la carte de l’amitié profonde, et celle de la distance quoi. Moins ils étaient proches, mieux c’était en gros. « Mis à part ma personne, combien de capitaines as-tu rencontré récemment ? » Et le tout était de ne pas le lui faire sentir, comme la question qu’il avait posée avec une certaine désinvolture. Si elle s’en rendait compte, c’était mauvais, mais normalement, le jeu qu’il jouait là n’était surement pas facilement perceptible. De bon augure quoi. Aussi et pour faire forme, l’avait-il laissé vers l’arbre et s’était-il rapproché vers la fontaine. Il recueillit un peu d’eau dans le creux de sa main, mouilla négligemment son faciès et soupira en levant les yeux vers le ciel. Ce moment précis était jouissif étant donné quelques gros nuages qui obstruaient la trajectoire des rayons lumineux. Un semblant d’ombre enfin… Il devait être un peu plus de 15 heures par là… Une brise vint à rythmer l’ambiance, séchant rapidement les quelques gouttelettes qui coulaient sur son faciès. L’air tranquille, il avait même oublié les nénés de la donzelle et une question vint à naitre dans son esprit. Question la même qu’il n’hésita point à lui poser, histoire de resserrer les liens quoi. N’est-elle pas belle, la construction de l’amitié ? Hm… ?

    • Aussi pourquoi penses-tu qu’on t’a choisi toi, pour être une nouvelle capitaine ?
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