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 Le croque-mort à la vie dure.

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Aloysius Attenborough
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Aloysius Attenborough


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MessageSujet: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyLun 30 Mai - 3:30

Le croque-mort à la vie dure.






Ce fut une odeur putride qui me sortit de mon coma. Par putride, j’entends immonde, j’entends ignoble et j’entends abominable. Et niveau odeur de décomposition, j’y connais un rayon, parole de croque-mort. Je me rappelais alors de Süskind et de Jean-Baptiste Grenouille, et j’imaginais une partie de son calvaire à travers la puanteur de Paris. J’aimerais bien visiter Paris un jour, ses catacombes, ses égouts… Et bien sûr le fameux cimetière du Père Lachaise ! Une magnifique ville, sans le moindre doute. Je n’ai encore jamais disséqué de français. S’ils ne mangent que du pain et ne boivent que du vin, je plain l’état de leurs estomacs. Il faudrait vérifier cela, pour la progression de la science. La curiosité à un prix. Naturellement, chaque découverte nécessite un sacrifice, et puis nous sommes si nombreux sur cette planète, un ou deux miles humains en moins, qui le remarqueraient ?

Mais là n’est pas le sujet, nous y reviendrons peut être lors de notre prochaine entrevue. A cet instant, je sentais un liquide chaud couler sous la peau de ma main. De l’urine, à en juger par l’odeur. J’aurais préféré ignorer ce détail autant que vous, croyez-le bien. Indiscutablement, quelqu’un s’était soulagé près de moi. Quand à moi, toujours prêt à rendre service, je l’aurais bien soulagé d’une partie de ses organes. Soudain, je remarquais que le mur contre lequel j’étais plus ou moins affalé commençait à me faire délicieusement souffrir au dos, ce genre de douleur qui vous scie en deux et vous traverse de part en part. Assez difficile à obtenir de son propre chef.

J’ouvris les yeux, cherchant un point de repère ou peu importe qui expliquerait ma présence en ces lieux incongrus. Seulement, je ne vis strictement rien. C’est effrayant de s’imaginer aveugle, beaucoup de gens en perdent la raison. Je pris sa plutôt bien. Par quel miracle ? Impossible à dire. Heureusement, je pris rapidement conscience que c’était mon haut-de-forme qui me masquait les yeux, de toute sa splendeur. Du dos de ma main – je crois me souvenir qu’il s’agissait de la gauche – j’en relevais le bord et replaçait mon couvre-chef avec dignité sur mon auguste crâne.

Le spectacle qui s’offrait à moi était assez désolant. Une épaisse couche de crasse couvrait chaque centimètre de la rue dans laquelle j’agonisais, depuis quelques temps. De fait, il ne restait qu’un lampadaire encore allumé et les rayons de lumière peinaient à traverser la saleté accumulée depuis des années sur les parois. Enfin, une rue aussi sordide ne méritait peut être pas mieux. Le sol inégal, couvert de nid-de-poule, était parcourus par des personnes qui semblaient vouloir s’y amalgamer à tout prix. Habillés de loques, visages apathiques, absolument indifférent à l’univers les entourant. Un homme, une chose en tout cas, passa à travers de la vitre d’un bar tout proche et s’écrasa lamentablement dans la chaussée. Nul ne le remarqua. C’en était presque risible, puisqu’il faisait tous pour se faire aussi petit que possible et retenait des gémissements dès lors qu’il bougeait d’un sil.

Se lever. Bonne idée. Dans l’idée seulement. Le monde est bien trop bas. Je me hissais en rampant contre le mur, sur mes deux jambes, en m’assurant préalablement qu’ils m’en restaient bien deux. Les gens, dans ce genre d’endroit, volent tout ce qu’ils peuvent. N’est-ce pas absurde ? Par chance, je voyais bien mes deux pieds, et en plus, relié au reste de mon corps. Que demande le peuple ? Je me rendis compte que je souffrais terriblement du nez et d’à peu près chaque centimètre de mon être. Les douleurs revenaient en même temps que la mémoire, par flash. On prend des leçons de ses erreurs, et la leçon à tirer du vol d’un ballon de cocaïne, c’est que les dealeurs sont plus enclins à vous tabasser qu’à vous pardonner. Maintenant, vous aussi le saurez. Je vous en prie, tout le plaisir et pour moi. L’Undertaker, votre servi-tueur à la vie à la mort.

Afin de constater l’ampleur des préjudices physique –les moraux étant absolument incalculable-, je me décidais à m’observer dans le reflet d’une vitre, qui a dis que les croque-mort étaient forcément pessimiste ?. Une décision qui n’était pas sans compter l’absence de celles-ci à la plupart des fenêtres, ou bien la dose d’impuretés les recouvrant. On pourrait tracer un historique de cette rue, rien qu’à sa poussière. Alcool, feu, tabac, sang, salive… Un linéaire des plus déroutants pour un jeune freluquet ingénu et innocent comme moi ! Je soulevais mon bras valide – je ne m’étais pas trompé, c’était bien le gauche – et essuyais un bout de carreau avec ma manche. Après plusieurs minutes à frotter, je parvins enfin à toucher du doigt la vitre à ‘’ proprement ‘’ parlé. Autant d’effort pour découvrir ensuite un corps en si piteux état, ce n’est pas très glorieux.

Mon appendice nasal n’était pas la seule chose en moi qui avait déplu aux membres du gang que j’avais pu côtoyer il y a peu. Au final, il y avait plus d’ecchymose que de peau indemne sur l’ensemble de mon corps. Ici et là, quelques os brisés. Probablement beaucoup au bras droit. Plusieurs marques de lacérations sur un torse couvert de sang séché et une balle de 9mm qui avait traversé la hanche. Bilan, pas terrible. Sentiments partagés, plaisir de la douleur, incommodité de ce qui s’en suit. Vous connaissez la définition de sentiments partagés ? C’est lorsque votre belle-mère recule dans un ravin, avec votre voiture neuve. Une interprétation que je partage tout à fait. Cette course poursuite avec les dealeurs, ce flot d’adrénaline parcourant mes veines, il y a peu de chose qui produise autant d’effet chez un homme. Les plaisirs bestiaux, animaux.

M’enfin, maintenant, il fallait trouver un moyen de rentrer à la maison. Un homme vient de se vider les tripes sur moi. Au sens littéral. Son sang formant une flaque me rappel que je suis pied nu. Soudain, un souvenir d’enfance me revenant en mémoire, je m’élance et sautille dans la flaque de sang. Comme les jours de pluies où ma mère me défendait de sauter dans les flaques d’eau, à chaque fois. Il n’avait pas moyen d’avoir la paix, avec les énormes et horribles botes en caoutchouc qu’elle me contraignait à porter à la moindre goutes. Puis, un beau jour, je pus faire ce que bon me semblais !

Après ce petit accès qui me valu quand même des regards noirs des passants – comme quoi, ils n’étaient pas aussi amorphe que ça – il me fallait trouver un moyen de rentrer chez moi, et ce n’était pas une mince affaire puisque j’ignorais absolument tout de l’endroit où je me trouvais en cet instant. Et si j’attendais du ciel une aide quelconque, je pouvais toujours rêver. Il était noir de suie, même la lune était dissimulée derrière les nuages de pollution. C’est lorsqu’il est mis en condition de défit que l’on reconnait la valeur d’un homme !

- Bonsoir mon mignon, tu veux un peu de compagnie ?

Durant ma vie, j’avais put tâter de bons nombres de surnoms et de quolibets, et je pensais avoir fait le tour de la question jusqu’à cette fatidique nuit où, cette personne aux allures de femme (ou peut être devrais-je dire, cette femme aux allures de personnes) me fit l’outrage de ce curieux sobriquet. Il n’y avait là que deux explications, cette personne était ivre, ou bien c’était un sarcasme. Elle était belle est bien ivre, mais je compris par la suite que c’était l’appât du gain, et non l’alcool qui avait parlé. Cruelle désillusion.

A ces mots, je vomis un peu de sang sur son décolleté vertigineux et m'enfuyait sous la pression du patron de la jeune travailleuse et de son magnum au moins aussi imposant que l’était son égo. C’était pourtant la première fois que je rencontrais quelqu’un dont l’accoutrement était sensiblement identique au mien, j’aurais aimé partager nos goûts vestimentaires avec lui. Dommage.

Tandis que je…que j’avançais dans une autre direction, je m’aperçus que les lieux m’étaient vaguement familier. Mes pieds étaient tout écorchés et me lançaient des appels de détresses sous forme de signaux électriques particulièrement désagréable. Mais il faut être bête comme ses pieds, pour les écouter. En outre, cette sensation devenait rapidement grisante, voir jouissive. Une drôle d’impression, comme de mordre la terre, à chaque foulée. La perte de sang devait probablement me faire délirer, je n’agirais pas ainsi, sinon. De temps en temps, je m’écroulais telle une marionnette dont on aurait coupés les fils. Mes jambes n’appréciaient guère le traitement qu’on leurs infligeaient. Quand à mon bassin, et bien ce n’était guère la première fois que j’étais blessé par une arme à feu et je m’y étais habitué. La plaie s’était rouverte, et une couleur rouge vermeille s’épanouissait telle une fleur sur un pan de ma tunique. Juste ciel, cela manquait de sérieux.

Mes souvenirs concernant le reste du trajet sont assez vagues, biens qu’ils évoquent assez souvent l’expression ‘’ trafique d’organes ‘’. Ou peut être était-ce ‘’ police secours ‘’. Difficile à dire, quand votre température corporelle atteint les 40°, la frontière entre rêve et réalité devient aussi mince qu’une feuille de papier.

En parlant de feuille, je me roulerais bien une cigarette. J’ai perdu la clef de chez moi et le serrurier ne viendra pas avant le lendemain, vers 11h du matin. Seulement, je ne fume pas. Dommage, mais profitons quand même de cette agréable nuit à la belle étoile, en compagnie de mes fidèles compagnons taciturnes.


Dernière édition par Attenborough Aloysius le Lun 6 Juin - 5:31, édité 1 fois
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Utsu Koriru
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptySam 4 Juin - 9:35


La nuit avait été des plus mouvementé. Une promenade dans un centre commercial, du lèche vitrine, l'achat d'une bonne glace et enfin une petite virée sur la plage. Ouais à raconter comme ça, rien de bien particulier, il faut le reconnaitre. Mais ça, c'était la version courte et surtout ce qui cadrait dans la vie ordinaire d'une fille ordinaire. Le truc, c'est que Utsu n'étais pas vraiment une fille ordinaire, c'était une humaine capable de voir les esprits, capable d'utiliser l'énergie spirituelle en elle mais aussi présente autour d'elle pour se battre contre ce que l'on qualifiera de monstre. Utsu Koriku, descendante du clan Quincy, obligée d'avoir une double vie sans qu'on ne lui ai laissé le choix. Et ça virée sur plage avait entrainé une bien mauvaise rencontre... Ceux de son clan avaient deux ennemis naturel: l'un était les démons, des créatures à masque blanc qui dévorent les âmes pour se nourrirent mais aussi pour devenir plus puissant: les hollows. Les autres sont des sortes d'humains, habillés d'un kimono noir, armés d'un katana, on les appel les dieux de la mort et leur boulot consiste aussi à tuer les hollow mais aussi à préserver l'équilibre entre le monde des vivants et celui des morts: les shinigami. Les Quincy détestaient les shinigamis, car dans le passé les dieux de la mort avaient exterminé en très grande partie le clan car ce dernier perturbait l'équilibre en tuant les hollows. Une haine ancestrale et stupide que Utsu ne voulait pas adhérer même si on l'avait éduqué dans ce sens. Mais jusqu'à cette nuit, elle n'avait jamais rencontré de shinigami... Elle ne pouvait plus le dire à présent et c'était une expérience qu'elle qualifiait déjà de très mauvaise.

Elle marchait sur un petit chemin bordé d'arbres, ses pas étaient chancelants. Elle respirait lentement, le regard perdu dans le vague. Elle titubait un peu, une main posée sur son ventre, son haut était déchiré et couvert de sang. Oui, elle était grièvement blessée et elle perdait beaucoup de sang. Son adversaire, un blond un peu cinglé appelé Xzares lui avait enfoncé dans les entrailles sa lame, une sorte de poignard, un truc étrange dont la lame était arrondit et le manche était relié au deux cotés de la lame. Enfin, elle ne l'avait pas laissé indemne pour autant, lui avait reçu une attaque puissante en plein torse et avait été projeté violemment au sol. Reste qu'elle avait quand même plus morflée que lui... Mais plus que sa blessure au ventre, c'était son ego qui était blessé car son adversaire avait un pouvoir bien particulier: celui de manipuler temporairement les sentiments des gens. Ainsi ce Xzares s'était amusé à rendre la jeune femme amoureuse de lui... Elle se sentait souillée même si c'était durant cette manipulation qu'elle l'avait frappé de toutes ses forces. Les sentiments humains sont bien plus complexe qu'il devait le penser, car même si à ce moment là elle en était amoureuse, elle en était dégouté aussi de voir qu'il jouait avec ses sentiments. Elle cessa alors de marcher, elle avait trop mal, la douleur en devenait insupportable, elle s'appuya contre un arbre, se penchant en avant. Elle pleurait, ne pouvant retenir ses larmes, elle avait mal au ventre, elle avait l'impression que ses entrailles allaient jaillir de son corps et qu'elle allait y passer. Mais plus que cette douleur, c'était la souffrance d'avoir été ainsi souillé par ce blond. Elle se sentait humiliée, bafouée. Elle qui avait toujours tenté de ne pas détester les shinigamis, il avait fallu qu'elle tombe sur un enfoiré pareil capable de jouer avec le cœur d'une jeune femme. Certes elle avait déjà connu les illusions que pouvaient engendrer l'amour, elle n'était pas non plus si naïve.

Elle laissa échapper de ses belles lèvres un long soupire avant de se redresser. Utsu forçait sur ses jambes pour tenir debout, elle serrait sa main contre sa plaie. Les yeux rivés vers le ciel, elle tentait de calmer sa respiration qui était des plus saccadé. Elle marcha de nouveau, chacun de ses pas semblait être si difficile, c'était un combat de tous les instants. Elle arriva enfin en haut du chemin, c'était le haut d'une petite colline qui surplombait le cimetière de Karakura. Ce qu'elle faisait ici? C'était normalement un chemin plus court pour retourner chez elle même si avec sa blessure, elle avait mit un temps fou pour monter jusque là. Elle vacilla alors un peu, son regard s'embrumait, sa respiration devenait plus faible. Son esprit semblait comme s'échapper de son corps, la douleur s'atténuait un peu, était-elle en train de mourir? Utsu se senti partir vers l'avant, d'un simple réflexe, elle libéra son reiatsu faisant apparaitre son énorme lance pierre fait d'énergie spirituelle. L'arme s'enfonça dans le sol et servit d'appuis à la fille tel une canne. Elle avait l'impression de vivre l'enfer, l'impression qu'elle payait pour s'être battu avec un shinigami, chose qu'elle s'était promise de ne jamais faire. Surement aurait-elle du rester cacher, observer l'homme comme elle avait toujours fait, plutôt que de défier un adversaire... Pourquoi avait-elle agit ainsi? Elle l'ignorait.

Son arme spirituelle se dissipa aussi vite qu'elle était apparut. La fille perdu l'équilibre, elle se voyait tomber au ralenti, voyant la scène mais impuissante de l'empêcher de se produire. Elle tomba dans l'herbe, roulant sur elle même et dévalant la pente en direction du cimetière. Son corps bougeait dans tous les sens, roulait en prenant de la vitesse, on aurait dit une simple marionnette désarticulé. Sa course se stoppa enfin contre une tombe, l'arrêt violent contre le marbre avait du lui briser une ou plusieurs cotes. Elle laissa échapper un hurlement de douleur. Sa vue en était devenu trouble, la douleur la submergeait à un tel point qu'elle aurait voulu qu'on lui arrache son âme, qu'on la libère de ce corps en morceaux. Elle resta étendue sur le sol, sans bouger, prise de délire à cause de la fièvre et de la douleur. La perte de sang peut entrainer tellement de problème pour un corps humain... Elle mélangeait la réalité à des illusions, à des rêves ou des moments de son passé. Tout était si chaotique dans sa tête, tout était si compliqué, elle désirait que tout cela s'arrête et qu'on la laisse mourir. Mourir? Voulait-elle vraiment disparaitre de ce monde? Voulait-elle vraiment devenir un simple esprit, peut-être même se transformer en hollow pour dévorer sa famille? Ou encore rejoindre la Soul Society, devenir plus tard une shinigami... Non, elle ne voulait pas de ça, aucune de ces deux destinés ne l'intéressait. Elle voulait vivre, elle voulait se battre pour rester en vie.

Sa main se posa lourdement sur la surface lisse du marbre, elle se relevait douloureusement. Posant sa tête sur la tombe, respirant fort et de façon irrégulière. La faucheuse ne passerait pas ce soir ou pas pour elle en tout cas. Elle s'immobilisa de nouveau, le visage collé à la surface froide, presque glacial du marbre. Dire que si elle ne voyait pas les esprits rien de tout ça ne se serait jamais produit, surement qu'elle aurait même détesté traverser un cimetière de nuit. Mais non, elle était ce qu'elle était et elle ne pouvait le renier. Après tout ce monde avait besoin de Quincy, même si on avait déjà dit dans le passé que ceux de son clan perturbait l'équilibre des choses. Mais rien n'est équilibré dans ce bas monde, tout n'est que désolation, douleur et folie. Alors autant essayer de vivre dans ce monde et de l'améliorer, autant montrer à ces crétin du Gotei 13 que les gens comme elle peuvent être utile à ce monde et au leurs.

"Quelle soirée de merde..."

La douleur était si intense, elle en avait des sueurs froide, il lui semblait même qu'elle commençait à halluciner. C'était surement son châtiment pour avoir briser son principe: combattre un shinigami. Elle qui avait tant voulu ne pas suivre ce que voulaient ses parents.



Dernière édition par Utsu Koriru le Jeu 9 Juin - 21:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyLun 6 Juin - 5:34

•Quêtes chirurgicale: coccyx, métacarpe, diaphragme, hémoglobine, clavicule, foie, estomac. (+3 de stats)



La nuit serait des plus mouvementée, c’était maintenant une évidence, sans pour autant que cela en devienne plaisant. La plupart de mes scalpels – de ceux que je garde sur moi en toutes circonstances – étaient désormais inutilisable, après que j’eusse tenté de forcer ma propre serrure, et ce pendant plus d’une demi-heure, à en juger par l’état de l’hémoglobine qui suintait encore de mon corps à certains endroits. En effet, mon sang avait pris cette teinte caractéristique rouge sombre, typique du début de la coagulation, aussi appelée ‘’ croûte ‘’ par les barbares. Mais revenons-en à mes pauvres outils de travail, tordus sous mes efforts vains pour déverrouiller cette magnifique serrure, chef-d’œuvre d’un serrurier dont un braqueur décédé m’avait parlé alors qu’il observait son corps sur ma table d’autopsie, un dénommé Lucas Chubb, descendant du fameux Jérémie Chubb. Enfin, c’est ce qu’il se dit.

Je me souviens d’une fois où l’un de mes patients (ils le sont car ils n’ont pas le choix) m’avait parlé d’une histoire qui m’avait fait mourir de rire. D’après lui, Charlie Chaplin avait remporté le troisième prix d’un concours de sosie de…lui-même ! N’est-ce pas hilarant ? Mes chers cadavres sont ma meilleure source de renseignements, grâce à eux, j’en apprends toujours un peu plus chaque jour, qui peut se vanter de jouir d’un tel bonheur intellectuel ? Croque-mort, c’est réellement un métier mortel !

Ha, cette maudite manie de m’éloigner du sujet…C’est vrai que lorsqu’on mon estomac crie famine, je m’efforce de penser à autre chose et d’occulter cette pénible sensation dont mes amis n’ont, à présent, que faire. Je m’étais décidé à prendre un peu de repos dans l’un des cercueils que j’exposais devant mes appartements, et le trouvais parfaitement confortable. Le fond était tapissé de velours très épais, le bois sentait encore bon la forêt, et une fois entièrement scellé, l’on n’y entendrait plus rien. Indubitablement plus confortable que vos lits, aussi chers fussent-ils. Et puis, dormir à la belle étoile ainsi, le couvercle juste assez ouvert pour que je puisse admirer maintenant ce ciel éthéré de toute sa pollution lumineuse, c’était paradisiaque. Ou infernal, si j’étais claustrophobe. Seulement, à ce moment là, j’étais bien trop sonné pour savoir si je souffrais ou non de ce terrible fléau.

Lorsque soudain, le pire arriva. J’écoutais, docilement, le bruit des morts, lorsque mon diaphragme se mit à me jouer l’un des tours les plus cruels qu’il pouvait faire. Il se contracta avec force et vigueur, m’obligeant à hoqueter à intervalles irrégulier. Sommes-nous d’accord pour dire qu’il n’y a rien de pire, sur cette maudite planète, que le terrible ‘’ hoquet ‘’ ? Et vous pouvez y allez, boire de l’eau avec une cuillère sur le front, arrêter de respirer pendant une minute, ou faire le poirier… Rien n’y changera quoi que se soit. S’il s’arrête l’espace d’un instant, c’est pour mieux vous surprendre par la suite ! A ce sujet, les hommes ont plus souvent le hoquet que les femmes. En tout cas, chaque soubresaut que me provoquent ces terribles éructations, je cogne ma clavicule contre le bois et laisse échapper l’un des jurons dont j’ai le secret. Elle était probablement brisée… Depuis toujours, me semble-t-il, je suis allergique à la laine. Une allergie extrêmement virulente, puisqu’il me suffisait de compter des moutons pour avoir des réactions cutanée terriblement désagréables. Ainsi, pour trouver le sommeil, je me décidais à compter mes blessures, fractures et autres œdèmes. C’était assez distrayant puisqu’en flash me revenait la façon dont la douleur en questions avait été causée. Ici et là, quelques coups de poings américain, de temps en temps, une batterie de voiture branchée à une quelconque partie de mon anatomie, si j’en crois mes articulations, probablement un petit écartèlement. Les bougres savaient comment soutirer des aveux !

Malheureusement pour eux, je ne servais que mes propres desseins. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils n’étaient guère convaincus.

Alors que je m’apprêtais à sombrer enfin dans un sommeil (ou coma) profonds, quelque chose me titilla les oreilles. Un bruit étrange, pas désagréable du tout, mais qui contrasté avec la tranquillité des lieux. C’était assez semblable à un gémissement de douleur, un cri étouffé suivant un choc violent. Ce son, en lui-même, était même harmonieux si l’ont tendait l’oreille. En rien comparable à ces immondes gargouillements gutturaux que causent les égorgements, ou même à ce bruit répétitif de la lourde botte qui frappe un faciès rapidement déformé. Vraiment, une symphonie. Bien que trop courte à mon goût. Et puis, suivis par ces grotesques lamentations que ne peuvent s’empêcher de pousser les humains, quand ils sont sujets à une douleur un tant soit peu admissible. Entre lamentation divine et hurlement de douleur. A ce moment, il faut du talent pour déceler une note de beauté dans ces bruits immondes. Je n’ai jamais eu l’oreille musicale, si mes souvenirs sont exacts malgré la douleur qui me brûlent les tripes, mon professeurs de musique avait osé comparés mes doigts à de misérables bouts de moi tout secs. Quand il vit avec quelle dextérité je manipulais le scalpel, c’était post-mortem. Je crois.

Une chose était sûre en tout cas, quelqu’un avait osé pénétrer mon sanctuaire sacré en dehors de ses heures d’ouvertures. Et cela était tout à fait inadmissible. L’une des raisons pour laquelle l’état me ‘’ paie ‘’ c’est pour empêcher que certaines personnes malintentionnées s’en prennent à ma collection. Je suis un bon employé qui fait tout pour mériter son salaire. Aussi vite que me le permettait mon coccyx en miette (je crois que c’était de ma faute là) je me relevais d’un bond et me fendais le crâne contre la planche que j’avais omis de retirer avant de quitter mon lit improvisé. Mon excès de zèle me tuera, c’est certain.

Dressé –comme je le pouvais- sur mes deux jambes, je glissais tel un spectre vers l’origine de ce merveilleux son afin de, pourquoi pas, le répétait jusqu’à ce que je sombre à nouveau dans les bras de ma délicate Morphée. Sur le chemin, je fredonnais l’air de Goldeneye, de Tina Turner. Tel un espion chevronné, je slalomais entre les tombes comme eux le font entres les cadavres, sans faire de bruit. Si par malheur, je devais quitter ma profession de thanatopracteur, je pourrais me reconvertir sans mal dans l’espionnage ou alors le cambriolage. Ou peut être les deux. Oui, probablement les deux.

Mais enfin, j’arrivais sur les lieux.

Quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu’une jeune fille était en train de vider ses tripes sur un marbre de Carrare venu tout spécialement des Alpes italiennes. Avait-elle seulement conscience de souiller une matière aussi noble et aussi rare ? Une blancheur si exquise qu’on croirait voir un morceau de nuage découpé à la tronçonneuse. Pendant un instant, j’étais tellement choqué par cet affront que je n’avais même pas conscience que quelqu’un était en train de rendre son dernier souffle de vie sur mon lieu de travail. Les gens n’ont pas le droit de mourir ici, juste d’y être mort. Question de principe. Mon foie me rappela à l’ordre. ‘’ Crève par terre, minable. ‘’ Je ne cherche pas de problème moi, alors j’obéis sans discuter. Et, grands dieux, c’était probablement la première fois que je regrettais de souffrir. J’allais devoir expliquer comment cette chose avait finie par passer l’arme à gauche ici-bas. Je ne pouvais le permettre.

Certes, j’ai d’avantage l’habitude de recoudre les gens quand ils ne sont plus là pour exprimer leurs mécontentements par rapports à mes méthodes plus ou moins douloureuse. Là, je devais préserver la vie d’une personne. Une vie qui ne tenait qu’à un fil, à en voir les blessures qu’elle m’exhibait, comme un trophée. Ne t’en fait pas ma belle, j’ai vu de bien plus jolie coupure. De ma main valide, je fouillais dans les tréfonds de ma robe pour y chercher mon matériel de premier secours. Cela me demanda un certains temps, car il y avait un moment que je n’en avais pas eu besoin. Si mes souvenirs sont bons, la dernière fois c’était d’ailleurs plutôt mal passé pour le blessé. Malgré toutes mes prières, il s’était bien rendu compte qu’il lui manquait un bras alors qu’il avait encastré son véhicule dans un arbre, coinçant ainsi sa jambe gauche. Dommage collatéral. Procès. Je préfère qu’on en parle plus.

Une fois, dans un western, j’avais vu le héros prendre une gorgée d’alcool fort avant de le cracher sur la plaie de son camarade, afin de la désinfecter. Ce n’est pas le genre de détails dont on se soucie avec un cadavre... Dommage pour elle. Le mieux que je pouvais faire pour elle, c’était de verser le contenu de ma gourde, un mélange d’eau et de rien d’autre, du moins je l’espère. Une fois que la blessure était visible et le sang nettoyé, je n’avais plus qu’à suturer la plaie. Pour cela, une aiguille et du fil. Il faudra penser à allez dans un hôpital si vous cherchez à survivre. Si c’est pour mourir, alors prenez donc une pelle et creuser vous une jolie tombe, je me ferais une joie de vous accompagner dans votre dernier voyage. Mais ne venez pas chercher la vie dans un cimetière !

Quand j’eu terminé avec elle, elle ne saignait plus ou presque. J’avais bien sûr décelé quelques lésions internes et un violent choc à la tête l’avait fait s’évanouir, mais après une visite chez un médecin, elle survivrait probablement. En y repensant, la blessure était vraiment étrange. Je ne connais aucune arme qui ferait ce genre de dégâts. Si elle voulait bien cesser de gueuler à tue-tête en délirant et en vociférant je ne sais quoi, peut-être que je pourrais en apprendre plus, mais ce n’était clairement pas gagné d’avance.

Mes forces m’abandonnèrent soudain et je m’effondrais à mon tour contre le marbre. Je me donnais une claque mentale, comme punition. D’une poche, je sortis deux pommes d’un rouge éclatant. Elle semblait se moquer du sang qui coulait dans nos veines à nous, humains. D’une lame sortis de mes manches, je commençais à en tailler une avec vigueur. Lorsque le bistouri pénétra entre mes métacarpes, je compris qu’il était tant d’arrêter. En regardant le fruit, tandis que je le tendais à la jeune inconnue, je me rendis compte qu’il ressemblait à un visage humain. Planté sur le couteau, la représentation était limite. Naturellement, les films d’Indiana Jones me revinrent en mémoire. Entre deux souvenirs, je croquais dans ma propre pomme.


- J’avais envie d’une poire…



[HRP] Désolé pour les fautes, je suis trop K.O.[HRP]
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Utsu Koriru
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyVen 10 Juin - 18:38



Des images lui venaient par moments alors qu'elle était dans un état de léthargie. Plongée dans un état entre réveillée et inconsciente, Utsu voyait un homme venir vers elle. Un type assez étrange: chapeau haut de forme, long manteau noir, cheveux long d'une couleur particulière: une sorte de gris bleu. Elle parvenait à rester consciente que quelques secondes alors qu'elle était dans les vapes pendant plusieurs minutes. Elle sentit alors une douleur, une piqure, quelque chose lui avait transpercé le ventre. Encore? Lui aussi voulait la tuer? Les Quincy sont vraiment détestés de tous dis donc... Mais la douleur n'était pas si incroyable, ça piquait un peu c'est tout. Elle avait aussi sentit de l'eau, on avait nettoyé sa plaie? Alors que l'inconnu se chargeait de la retaper un peu, elle, inconsciemment, elle utilisait l'énergie spirituelle présente dans l'air autour d'elle. Puisant dans cette énergie pour l'emmagasiner en elle et stopper son hémorragie. Elle revoyait des scènes de son enfance, son premier combat... Cela c'était aussi passé dans un cimetière, elle était jeune à l'époque et on l'avait envoyé affronter un hollow. La peur, la haine, la colère, elle en avait ressentit des choses cette nuit là. La peur de mourir, la haine envers ses parents de oser lui infliger ça et la colère de ne pouvoir faire changer les choses... Mais elle était parvenue à tuer le monstre, obtenant ainsi le titre de Quincy et le bonheur de ses parents. Oui, ses parents étaient heureux de voir en l'avenir de leur fille, celle d'une arme faite pour tuer hollow et shinigami. Chose qu'elle refusa catégoriquement de faire.

Mais son envie de justice l'a poussa à continuer les entrainements, juste pour protéger les innocents des hollows. Envoyée ensuite à Karakura, elle y rencontra son sensei qui devint également l'homme qu'elle aimait en secret et qu'elle n'avouera jamais... En même temps, être amoureuse d'un homme qui pourrait être son père c'est plutôt embarrassant et malsain. Cet homme? C'était le père de Uryuu Ishida. Froid, distant et peu sociable, pourtant elle en était bel et bien tombée amoureuse. Les filles et leurs cœurs sensibles, je vous jure. Utsu ouvrit enfin les yeux, elle avait moins mal, elle voyait ce type loufoque en face d'elle, il épluchait une pomme, on aurait dit qu'il s'amusait de la scène et de s'entailler les doigts. Il tendit la pomme à la demoiselle, celle-ci l'a prit sans dire un mot. Elle trouvait inutile d'éplucher une pomme, surtout si c'était pour la couvrir de sang car on était pas assez doué pour le faire sans ce couper. Utsu croqua dans sa pomme, écoutant l'inconnu dire qu'il avait envie d'une poire. Était-il cinglé aussi? Elle soupira alors, se demandant si un jour elle pourrait avoir une vie ordinaire, si elle pourrait oublier tout ce bordel avec les esprits. Ce qui la fit dériver un peu, elle repensait à un film qu'elle adorait, un film où l'acteur principal avait été voir des sortes de docteur afin de faire retirer de sa mémoire tout souvenir en rapport à la femme qu'il aimait car il ne supportait plus leur séparation. Un très beau film, surtout que le héros refuse dés la moitié du film d'oublier celle qu'il aimait mais rien à faire, il ne pouvait faire marche arrière. Comme quoi, nos souvenirs sont une partie de nous, même si certains sont très douloureux, ils font que nous sommes qui nous êtes. Comment il s'appelait déjà ce film? Elle passa son index sur ses lèvres, alors qu'elle mâchait son morceau de pomme, ses yeux grand ouvert fixaient l'inconnu sans pour autant le voir. Se présenter, oui, il serait bien qu'elle se présente, histoire de le remercier aussi pour son aide. Mais étrangement, elle repensait encore à ce film... Pourquoi ne se souvenait-elle pas du titre? Surement à cause du coup à la tête, elle avait encore mal au crâne. C'était un truc qu'elle détestait: avoir le mot sur le bout de la langue mais ne pas réussir à le prononcer. Tant pis, ça lui reviendrait plus tard...

"Merci... Monsieur... J'ignore votre nom en faite.
Moi c'est Koriku, Koriru Utsu. Enchantée de vous rencontrer!"

Elle fit un large sourire en signe de reconnaissance à ce mec. Utsu espérait aussi qu'il ne poserait pas trop de question sur comment elle avait été ainsi blessée, cela aurait été problématique de trouver une excuse, surtout qu'elle ne savait pas mentir... Elle frissonna alors, une sensation maléfique, elle sentait une présence, ils n'était pas que les deux dans ce cimetière. Elle leva la tête et aperçu un hollow munit d'ailes qui volait proche des nuages, surement cherchait-il son casse croute... Mais les pressions spirituelle qu'elle sentait ne provenaient pas de ce ridicule hollow... Elle sentait une aura maléfique et très puissante, un truc bien plus dangereux qu'un hollow, un de ces mecs habillés en blanc avec un morceau de masque sur le visage, elle ignorait comment sa s'appelait... L'autre énergie était diamétralement opposée, un shinigami? Bah, qu'ils se débrouillent, ce combat ne la regardait en rien de tout façon.

Une goutte d'eau tomba alors sur le marbre blanc. La fille baissa les yeux pour observer la "tâche" sur le marbre. Une autre goutte tomba sur sa main, une sur sa tête. Il commençait à pleuvoir, une pluie qui promettait d'être violente. Dommage, elle allait être trempée et surement finirait-elle malade et frigorifiée. Quelle soirée de merde pensa-t-elle. La pluie s'accentuait alors que la quincy tentait de se relever doucement, elle lança un bref regard à ce type.

"On... On devrait se mettre à l'abri non?"

Elle n'attendit aucune réponse pour se mettre à marcher d'un pas chancelant, elle se dirigeait vers une sorte de caveau ou était-ce une chapelle, elle n'en savait rien et s'en moquait du moment qu'elle pouvait être au sec. Elle se figea alors sur place, se tournant rapidement vers le type au chapeau. La douleur au ventre se réveilla car elle avait bougé trop vite ce qui l'a fit grimacer.

"Eternal sunshine!"

Utsu parut alors idiote, elle baissa les yeux et se mit de nouveau à marcher. C'était le nom du film auquel elle avait pensé un peu avant. Le nom lui était revenu d'un coup en tête et elle n'avait put s'empêcher de le dire à haute voix. Surement se demanderait-il ce qu'elle avait voulu dire par là, enfin c'était pas vraiment important de toute manière... Elle avançait lentement, la respiration toujours un peu difficile et saccadée.

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Isoshi Hara
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptySam 11 Juin - 20:18




La lame avait violemment frappé le sol, glissant sur une peau dure couverte d'une couche d'énergie spirituelle. Ainsi, le coup n'avait que à peine entaillée la chaire de ses bras allongés de plusieurs mètres. La pluie était devenu violente, la lame avait frappé un sol devenu mou et boueux. D'un shunpo, le jeune homme aux cheveux noir s'était retrouvé à coté de son adversaire, plaçant sa lame sous sa gorge. Cote à cote, les deux êtres avaient échangé quelques mots mais l'arrancar n'avait pas trouvé utile de révéler son nom, prenant le shinigami pour de la merde. Isoshi, shinigami du Gotei 13, destiné à devenir vice-capitaine de la troisième division, recula alors, retirant sa lame de la gorge de son adversaire. Le bras de son ennemi qui revenait à taille normal, ondula alors et vint frapper l'arrière du crâne du shinigami. Le projetant avec violence contre un caveau. Traversant le mur de pierre, s'étalant au milieu d'une sépulture couverte de poussière, Isoshi se redressa lentement, il avait mal au crâne, sa tête avait heurté le mur de plein fouet. Il fonça hors du caveau pour attaquer, mais son adversaire ouvrait déjà un gargantua pour s'échapper. Levant la main vers le shinigami, le hollow concentra son reiatsu et lança un cero. L'onde d'énergie était puissante, la lumière dégagée par cette attaque éclaira le cimetière. Les yeux jaunes de Isoshi fixait cette attaque qui lui fonçait dessus, la pluie semblait avoir disparut, c'était comme si plus rien d'autre que ce cero avait de l'importance. En position d'attaque, la respiration calme, presque inexistante, il était prit d'une concentration incroyable. Son reiatsu augmentait de plus en plus, même lui ne se serait jamais imaginé une telle puissance, c'était surement du au faite de se retrouver dans un combat dangereux, de risquer sa vie, on arrivait souvent à dépasser nos limites.

Le cero heurta alors à pleine puissance le zanpakuto de Isoshi. Le shinigami avait frappé de toutes ses forces, entaillant la vague d'énergie mais celle-ci ne faiblissait pas. Le sol boueux ne permettait pas un bon équilibre, ainsi il reculait sous la pression de l'attaque, glissant dans la boue. Posant sa main libre sur sa lame pour appuyer d'avantage, des brulures se formaient sur ses doigts, Isoshi faisait une grimace qui montrait que là, il ne s'amusait pas tant que ça. L'ennemi avait de la puissance quoi... Il continua de glisser, ses pieds heurtèrent alors une tombe, se retrouvant bloqué mais aussi un peu déséquilibré. Un rictus se forma sur ses lèvres, finalement il commençait vraiment à s'amuser, dommage que l'arrancar, dont il soupçonnait que c'était surement un espada, veuille se tirer. Si seulement il voulait bien rester pour poursuivre ce petit combat histoire de s'amuser un peu. Au moins, ça lui changeait les idées que de penser à cette promotion qu'il ne voulait pas, à cette capitaine qu'il ne connaissait pas...

Il enleva sa main droite de sa lame, oui, il était gaucher et donc tenait son sabre de la main... Gauche. Concentrant du reiatsu de sa main libre, il comptait se débarrasser de ce cero qui ne l'amusait plus vraiment. Appuyant toujours sa lame contre la vague de reiatsu condensé, il chargeait de l'énergie dans son poing. Il comptait se servir une fois de plus de son attaque de Hakuda: Chokugeki. Après une forte implusion de sa lame sur le cero, il retira le sanpakutoh. L'attaque ennemi lui fonça dessus n'étant plus bloquée par quoi que ce soit. Donnant alors un puissant uppercut et en relâchant son reiatsu d'un coup ce qui provoqua une onde de choc. Une puissante explosion resonna dans le cimetière, faisant trembler le sol et hurler les corbeaux cachés dans les arbres environnants. Les tombes alentours avaient volés en éclaits, le sol ressemblait à un cratère et au milieu de ce trou béant se tenait le shinigami. Sa main droite ainsi que son avant bras était tout brulé, le sang coulait lentement et de la fumée s'en élevait, surement de la vapeur à cause de la pluie qui tombait sur sa chaire carbonisée. Il posa son arme sur son épaule, faisant ensuite un long soupire. L'arrancar avait disparut. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait prit la fuite, juste qu'il avait du sa lasser de ce combat ou alors qu'il avait préféré s'en aller pour ne pas tuer le vice-capitaine. Mais bon, cela énervait Isoshi, il avait tellement voulu se battre, s'amuser un peu... Il rangea sa lame dans son fourreau qui était accroché à sa hanche, dans son dos, parallèle au sol. Il passa ses doigts dans ses cheveux, faisant un sourire un peu déçus. On pouvait voir un tatouage de dragon qui s'enroulait autour de son avant-bras droit même si sa chaire était calciné, il regardait son bras d'un air grave, surement dégouté de voir son tatouage si malmené. Il décida de marcher un peu, voir s'il ni avait pas des esprits à envoyer à la Soul Society, après tout il était dans un cimetière...

La pluie continuait de plus belle et il se retrouvait seul dans cette endroit lugubre mais pourtant si agréable. Oui, notre protagoniste aimait les cimetière, il s'y sentait comme chez lui. Après avoir marché pendant presque une minute, il se pencha à coté d'une tombe et y ramassa une bouteille de saké. Oui, avant l'arrivé de l'arrancar, Isoshi était venu ici pour se détendre: fumer une cigarette et boire un bon coup. Le hollow était arrivé juste après que le shinigami eut finit sa première bouteille mais rien de disait qu'il n'en avait pas prit d'autre. Par chance, il l'avait déposé suffisamment loin pour ne pas avoir été prise dans l'explosion. Coinçant le bouchon entre ses dents, il l'extirpa alors avant de le cracher en direction d'une tombe. Il prit une longue gorgée, tenant la bouteille de terre cuite avec sa main blessée, comme quoi il ne devait pas spécialement souffrir ou alors il était habitué à souffrir. Oui, c'était la seconde option, il était bel et bien habitué à être blessé, à souffrir, en même temps son pouvoir y était pour quelque chose, son zanpakutoh avait une capacité bien particulière... Un pouvoir qui était plus une malédiction que autre chose, ouais en même temps son nom en était bien la preuve.

Alors qu'il buvait une autre gorgée, il se posait une ou deux questions. Quand l'arrancar l'avait fait voler contre le caveau, il lui avait semblé avoir senti la présence de deux autres personnes dans ce cimetière. Après, avec le cero et l'explosion, c'était un peu trop l'anarchie pour qu'il se concentre sur autre chose et depuis, l'énergie ambiante était encore perturbée par l'explosion ce qui fait qu'il ne ressentait plus trop les choses. En même temps, il n'avait jamais été super doué pour ça... De plus, si ces deux personnes étaient de simple humains, ils avaient probablement perdu connaissances à l'heure qu'il est.

Isoshi avança donc paisiblement entre les tombes, il évitait de regarder derrière lui. Il s'en voulait un peu d'avoir dévasté une partie de l'endroit. Il aperçu alors une fille qui se dirigeait sous une sorte de petite chapelle, surement un caveau mais plus gros que les autres. Surement voulait-elle se mettre à l'abri de la pluie. Il jeta un regard et vue un type assit sur une tombe en marbre blanc, l'homme avait un chapeau haut de forme, les doigts couvert de coupures et il mangeait une pomme. Ils tenaient toujours debout donc. Il était évident que la pression spirituelle de l'arrancar et de la sienne ne les avaient pas vraiment dérangé, comme quoi ce n'était pas de simples humains. Mais qui étaient-ils alors? Il avança alors, s'adossant à une sépulture où il croisa les bras et fixa l'homme habillé de façon étrange. La fille était déjà sous le porche du caveau, se protégeant de la pluie, surement ne voulait-elle pas ruiner son broching à cause de la pluie. Pauvre petite, pensa le shinigami. Il lança un regard amical à l'homme, se demandant s'il devait le saluer et lui parler alors qu'il n'était pas sur que ce dernier pouvait le voir. Il préféra donc se taire et observer la scène, ainsi il verrait bien si l'un des deux pouvait le voir et il aviserait à ce moment là...



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Aloysius Attenborough
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyDim 12 Juin - 3:55

Quête : Être un poète.




La petite goûte de pluie frappa le sol aussi violemment que possible.
Et pourtant, il restait aussi toujours impassible.
Contre sa surface, elle s’était explosée la cervelle.
Et ses consœurs, par milliards, l’imitaient de plus belle.
Poussées par le désir de vaincre, comme autant de kamikazes.
S’essayant à des techniques, toujours plus sournoises.
Et la terre, hilare, devant tant de vains essais, semblait se moquer.
De ce ciel qui n’avait que ses yeux pour pleurer.
(Peut être qu’un jour pourrais-je le disséquer.)
Comme ses blessures le lui permettaient, l’inconnue était maintenant debout.
Regardant cet étrange croque-mort, pataugeant, agonisant, dans la boue.
Peut être que la pluie avait finalement gagné une bataille.
Faire de moi l’un de ces horribles épouvantails.
Désormais je pourrais repousser les corbeaux.
Épargner de leurs fientes, mes magnifiques tombeaux.

La jeune fille, miraculeusement rétablie, m’avait dit son nom.
Étonné de mes propres capacités, je n’articulais pas un son.
Avant que je ne puisse répliquer, elle s’était évadée.
Sous une des chapelles, elle se traina pour s’y abriter.
J’entendis mon subconscient s’esclaffer ‘’ Quel affront ! ‘’.
Mais c’est vrai qu’il souffre de problème d’élocution.
Peut être avait-il dit que nous pourrions la suivre.
Si par hasard me prenais l’envie de survivre.
Soudain, sans raison, elle aussi s’esclaffa.
Bizarrement, cela sembla la mettre dans l’embarras.
Je croquais alors dans ce qu’il restait de mon fruit.
Et alors que de ma manche, je m’essuyais le menton, j’entendis un étrange bruit.
Pour être exact, c’était plus une symphonie, un concert.
Quelque chose qui, sans que je ne sache pourquoi, me broya les viscères.

Le vacarme du silence, celui qui suit l’hurlement d’une explosion.
Un déchirement terrible, comme si le ciel se séparait en deux.
Adage d’une catastrophe, à prendre avec dérision.
Le craquement des os, du chevalier un peu trop preux.
Déluge d’un dieu impie, qui a perdu sa fois en l’humanité.
Le soulèvement du voile, le soulèvement des Hommes.
Tant d’évènements, sourds à ma volonté.
Pour en rire, une bonne dose d’hélium.
Plonger dans la chaire, une effrayante seringue.
Le héros battu, qui regarde trop de film d’action.
Ne pas pointer vers sois, l’embout de son flingue.
Le soldat trop fort, précédé de sa réputation.
Certain de n’être de ce monde, qu’il n’as put voir changer.
Peut-être craint-il, de s’être fait dépasser ?

Il me regarda, comme on regarde un insecte.
Persuadé d’être mon sauveur, se sentant comme le Grand Architecte.
C’est probablement lui, à l’origine du carnage.
Pour les nouveaux inquisiteurs, une autre mission de déverminage.
Lui aussi était blessé, physiquement mais surtout dans son orgueil.
Celui-là j’en étais certain, ne finirais pas dans un cercueil.
Nous étions tout trois, trempés jusqu’aux os.
Je pourrais leur proposer de finir la nuit dans mon carrosse.
Sans un regard pour les deux squatteurs, pas un geste d’explication.
D’un seul coup, je disparus de leurs champs de visions.
Le fredonnement ininterrompu de la pluie, douce mélopée.
Calma mon esprit, domina ma céphalée.
Et quand le fracas fut brisé, c’était par le moteur de ma DeLorean.
Relique du passé, illustre patrimoine.

Le véhicule longea les tombes, un retour dans le passé à chaque rangée.
Les travaux seront importants, les dégâts déjà colossaux.
Ils avaient fait un champ de bataille, de mon havre de paix.
La Mort, et ses serviteurs, ne font jamais de cadeaux.
Arrivée devant la jeune fille, la porte s’ouvris comme par magie.
J’eu à peine le temps de lui offrir l’accès, qu’elle s’y était déjà engouffrée.
Et je suis intimement persuadé, que c’est la dernière fois qu’elle oserait…
…entrer dans le véhicule d’un homme soupçonné d’anthropophagie.
Sans lui offrir une seconde de répit, je donnais un coup d’accélérateur.
Et aux pieds du fier guerrier, j’appuyais sur l’avertisseur.
Cela faisais si longtemps que pas un mot n’avait été prononcé.
Qu’un silence presque religieux s’était installé.
Rien de tel qu’une balade entre amis.
Pour souder les liens qui nous unissent.

Enfin le shinigami daigna nous faire profiter de son illustre compagnie.
Au côté de deux simples humains, il passera cette nuit.
Une nuit qui entrera, dans les annales, comme dans l’Histoire.
Illustré s’il le faut, à coup de hachoir.
Sans qu’un seul mot ne me sois parvenu à l’oreille.
Je décidais de nous faire visiter le pays des merveilles.
Sous les roues de la voiture, le paysage défilé.
Ici et maintenant, tout était à notre porté.
Portières verrouillées, nous filerons à travers la ville.
Allants et revenants, fléchette désespérée de trouver le mille.
Plus rien n’as d’importances, vie ou mort.
Plus rien n’as d’importances, raison ou tord.
Quoiqu’il nous arrive, nulle déception.

- Mademoiselle, monsieur. Où est-ce que nous allons?




[HRP] : promis, j'arrête avec le LSD...Bon, Utsu si c'est toi qui prends le prochain poste, à propos de la voiture, j'espère que ça te gène pas que je t'ai embarqué ^^' Pour le lieu où nous sommes, c'est comme tu préfère. On peut très bien être retournés au cimetière ou être perdu dans les montagnes, Iso est d'accord lui aussi. En bref, à toi de jouer petite Quincy![HRP]
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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyMar 14 Juin - 20:28



Alors qu'elle marchait lentement, une main posée sur son ventre, là où elle avait été blessée une ou deux heures plus tôt. Elle écoutait le bruit de la pluie, le ciel semblait décider à s'acharner pour un bon moment. La jeune femme arriva enfin sous la chapelle, se mettant ainsi à l'abri. Elle s'appuya contre le mur de pierre, soufflant alors comme si elle venait de courir à s'en arracher les poumons. Elle ferma les yeux, inspirant profondément pour sentir l'odeur de la terre humide, l'odeur du bois trempé. Elle sentait toujours les énergies spirituelles, elle avait même senti une puissante onde de reiatsu: un affrontement se déroulait non loin de là... Le sol trembla, la fille ouvrit les yeux de stupéfaction. Les deux inconnus allaient-ils dévaster l'endroit? Amis ou ennemis? Elle sentait son cœur accélérer dans sa poitrine, elle ne se sentait pas du tout prête pour une nouveau combat. Les pressions spirituelle se calmèrent alors, une avait même disparut, non pas annihilé par l'autre, simplement disparut comme si elle avait fuit ce monde. Utsu tourna les yeux vers son médecin improvisé, ce dernier mangeait toujours sa pomme, comme insensible à ce qu'il venait de se produire. Surement qu'il ne ressentait pas le reiatsu, mais bon, il aurait du être surprit par l'explosion.

Elle tourna la tête, suivant des yeux la source du reiatsu. Et là, elle en vue un deuxième: encore un shinigami. Elle avala difficilement sa salive, apparemment cela ne lui plaisait pas du tout. En même temps c'était normal, comprenez là, elle s'était battu avec un de ses individus quelques heures plus tôt et c'était à cause de ce combat qu'elle se tenait le ventre. Son adversaire en plus de l'avoir blessé avait eut la délicatesse d'utiliser un pouvoir qui permettait de manipuler les émotions. Oui, la jeune quincy se sentait bafouée. Elle ne pouvait détourner son regard du shinigami, elle le détaillait, celui-ci était aussi brun que l'autre était blond. Il avait des yeux jaunes, un éclat doré en émanait, c'était très beau trouvait-elle. Il avait les cheveux en pétard, à croire qu'il ne se coiffait jamais. Son kimono était déchiré mais ça ne semblait pas être récent. Utsu réalisa alors qu'il avait la main et l'avant bras en sang, une brulure assez conséquente, le résultat de son affrontement dirait-on. Utsu lança un regard à l'autre individu, celui au chapeau, mais il avait disparut. Elle soupira alors, préférant ne pas bouger et se contenter de lancer des regards timide et en biais au shinigami, elle espérait surement qu'il ne l'avait pas vue ou qu'il ne s'en soucierait pas.

Un bruit de moteur résonna alors dans l'allée, entre les tombes. La jeune femme leva les yeux et aperçu deux orbes de lumière jaunâtre qui déambulaient lentement dans sa direction. Une voiture, ici, en plein milieu d'un cimetière? C'était vraiment une soirée des plus... Étrange. Oui, un concentré de bizarreries et de choses illogiques. Si tout ceci ne pouvait être qu'un stupide rêve... Elle aurait tellement aimé se réveiller dans son lit, voir qu'elle n'était pas blessée et qu'elle était bien au chaud sous ses draps et non trempée sous la pluie au milieu d'un cimetière. Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir une vie tranquille? Une vie ordinaire, c'était trop demandé?

La Dolorean s'arrêta alors devant elle, la porte s'ouvrit en coulissant vers le haut. Au volant, c'était le mec étrange au chapeau de forme. Il lui fit un sourire, l'invitant à monter. Utsu ne se fit pas prier, elle sauta dans la voiture, se laissant glisser au fond du siège. Il faisant bon chaud dans la voiture et surtout, c'était sec. L'odeur du cuir laissait deviner un très bon entretien du véhicule, on sentait aussi l'odeur des plastiques. C'était agréable pensa-t-elle. Mais avant de pouvoir prononcer un mot, le chauffeur accélérait déjà, se dirigeant rapidement vers le shinigami. Elle aurait voulu crier que non, qu'il ne fallait pas l'emmener, qu'il était bien sous la pluie, qu'elle n'aimait pas les shinigamis. Mais elle n'en fit rien, peut-être ne l'avait-il même pas vue alors autant se taire que de passer pour une folle...

Plusieurs coups de klaxon retentirent dans le cimetière, le chauffeur au chapeau faisait signe au shinigami de monter. Et voilà, ce qu'elle craignait se produisit... Ainsi lui aussi voyait les esprits et en plus il invitait un satané shinigami dans sa voiture. C'était qui ce mec en faite? Un bon samaritain qui adore aider les autres? Ou simplement ne supportait-il plus la solitude? Utsu avait une idée sur qui était ce type étrange. Elle avait imaginer un peu sur qui elle était tombée et elle était persuadée qu'il s'agissait d'un clochard qui squattait le cimetière. Mais à présent qu'il avait une voiture, elle se disait qu'il devait bien vivre ici mais qu'il avait un travail. Donc, de fil en aiguille, elle s'était mit en tête que c'était le fossoyeur. Elle s'avança alors qu'elle était assise derrière, posant sa main sur l'épaule du conducteur.

"On pourrait aller chez moi? J'habite au centre-ville...
Sa serait sympa de me déposer non?"

Sans attendre de réponse, elle s'était laisser retombée au fond de son siège. Regardant la porte de la voiture s'ouvrir et elle observait le shinigami qui s'avançait vers la Dolorean... Si seulement il pouvait refuser de monter. Elle ne voulait pas qu'un de plus de ces accrocs du combat de la Soul Society apprennent l'existence d'une Quincy.

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MessageSujet: Re: Le croque-mort à la vie dure.    Le croque-mort à la vie dure.  EmptyVen 17 Juin - 20:44



Isoshi avait fixé le mec au chapeau, celui-ci paraissait vraiment des plus étranges, enfin il était inutile de trop se poser de questions. Jetant des regards de temps en temps à la jeune femme, il avait remarqué que celle-ci pouvait le voir et qu'elle jetait souvent un regard vers lui, comme si elle était inquiète. La pluie continuait de tomber, l'esprit était à présent tremper jusqu'aux os, il frémissait même un peu et commençait à en avoir marre de ce monde. Autant retourner chez lui, il irait voir cette capitaine et peut-être qu'elle le réchaufferait si toute fois elle n'était pas trop farouche. Alors qu'il s'apprêtait à partir, il remarque le mec louche avait disparut. Un détail sans réel importance direz vous mais cela intriguait un peu notre protagoniste. Il chercha rapidement où était passé ce type jusqu'à ce qu'il entende le bruit d'un moteur. Un monstre de fer avançait entre les tombes, une chose dont Isoshi ignorait l'existence, enfin il en avait entendu parlé mais jamais encore il n'en avait vue. C'était pas sa faute, comprenez le bien, il était déjà venu sur terre et souvent en plus, mais visiter le désert en Afrique ou les forêt tropicales n'aidait pas à voir la technologie qu'avait développé ce monde. L'engin s'était arrêté à coté de la chapelle pour que la fille monte dedans, chose qu'elle fit sans se faire prier. La Dolorean avança alors dans sa direction, la lumière des phares l'aveuglait, il devait plisser les yeux pour ne pas être éblouit. Un bruit résonna alors dans le cimetière, un bruit qui avait même du réussir à faire sursauter les morts, après tout, l'esprit ici présent avait bien sursauté lui.

Le dieu de la mort s'habituait à la lumière et commençait à voir le conducteur derrière le pare brise. C'était ce mec bizarre avec son chapeau. Etait-ce une invitation à monter dans cette machine infernale? Surement... Isoshi bougea les doigts de sa main droit, celle qui était blessée, il avait mal aux doigts, ses articulations étaient douloureuses mais ce n'était rien de grave. Par chance, son tatouage sur son avant bras n'avait que très peu souffert et il serait facile de le refaire, enfin il allait devoir retourner dans le Rukongai pour voir son tatoueur attitré, une femme qui possédait le don de tatouer les gens avec son reiatsu. Elle disait que cela apportait des capacités aux tatoués mais pour le moment, Isoshi n'avait vue aucune différence si ce n'était le tatouage sur sa peau. Bon, il était vrais que parfois, il lui avait semblé voir le dragon bouger, mais il était persuadé que c'était son imagination.

Levant la bouteille d'alcool pour la porter à ses lèvres, il en vida le contenu d'une traite. Il n'aurait pas craché sur une cigarette mais il n'en avait pas sous la main, il avait fumé la dernière juste avant son combat. La gorgée était délicieuse pensa-t-il, le gout de l'alcool de riz qui picotait sa langue, la sensation de brulure dans sa gorge puis le gout du riz qui s'installait petit à petit dans sa bouche. Il ni a pas à dire, le saké est une des meilleurs boissons du monde, mais il ne fallait pas en abuser enfin c'était une boisson presque sacré de son vivant, on s'en servait pour apaiser l'âme des morts par exemple. Une dicton disait aussi que l'homme triste ou qui a des regrets trouverait forcément le saké mauvais, si c'était un assassin, l'alcool aurait un gout de sang. Pour Isoshi, qui avait été un assassin et qui était à présent un shinigami, le saké avait quand même le gout de riz, avec un léger arrière gout de sang mais c'était surement psychologique.

Après une ou deux minutes sans bouger de devant le véhicule, Isoshi se décida enfin. Il avança lentement vers la voiture, jetant la bouteille d'un geste désinvolte. Le verre se brisa contre le marbre d'une tombe, comme si le combat et l'explosion n'avait pas suffit, voilà qu'il pollue en plus. La porte de la voiture s'ouvrit alors, basculant pour se lever, vraiment sympa cet engin pensait notre héros. Il jeta un regard dans la bagnole: siège en cuir et plein de trucs étranges qu'il ne connaissait pas en même temps il montait dans une voiture pour la première fois de sa vie, ou de sa mort, quel terme ou expression employé pour un esprit? Affalé dans le siège, il avait du retirer son zanpakuto pour le mettre entre ses jambes. Le coup d'accélérateur le surprit un peu, le collant au fond du siège. Il fit un sourire amusé. La jeune femme prit alors la parole, demandant à ce qu'on la ramène chez elle. Avait-elle peur de lui? Ou était-ce le malaise d'être avec deux inconnus?

Les gouttes de pluie explosaient contre le pare brise, alors que les essuie glace allaient à toute vitesse. Cela amusait le shinigami, il tapotait le fourreau de son sabre en contemplant le paysage qui défilait rapidement. Alors c'était ainsi que ce déplaçait l'humain moyen sans pouvoir? Intéressant. Pas vraiment rapide, mais utile il faut bien l'avouer, après ça ne valait pas un bon shunpo ou un portail pour se rendre d'un monde à l'autre et ça devait polluer surtout. Mais bon, personne n'ignore que l'homme aime détruire ce qui l'entoure que ce soit les gens ou l'environnement. Après cinq minutes à rouler à vive allure, Isoshi bailla alors, pas qu'il s'ennuyait mais il trouvait que c'était... Trop silencieux. Il décida donc d'inspecter la voiture, intrigué par un bouton rond, il décida de le tourner mais sans résultat. Il appuya alors dessus et... Surprise!